Damian Lillard : « C’était le pire arbitrage que nous avons eu »

Après la victoire de Portland à Detroit, Damian Lillard s'est montré très direct au sujet des arbitres. "Je pense que c’était le pire arbitrage que nous avons eu cette saison", a jugé le meneur.

Damian Lillard : « C’était le pire arbitrage que nous avons eu »

Un triple-double à 31 points, 13 rebonds et 12 passes décisives, avec la victoire face aux Pistons, c’est ce qu’on retiendra de l’excursion de Damian Lillard à Detroit. Mais le meneur des Blazers, lui, se souviendra aussi des arbitres. Ses 6 lancers francs l’ont clairement laissé sur sa faim. Il n’a pas hésité à le faire comprendre, sans filtre.

À ses yeux, la défense des adversaires était trop physique et trop limite pour ne pas être sanctionnée. Bien que les Blazers aient tiré cinq lancers de plus que l’équipe à domicile (25-20), leur leader a tout de même dégainé — métaphoriquement, pour sa part — contre l’arbitrage.

"Je pense que c’était le pire arbitrage que nous avons eu cette saison. De leur langage corporel à leurs réponses à ce que je leur disais, tout était mauvais", a-t-il lancé aux journalistes, parmi lesquels Aaron Fentress de The Oregonian.

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Au-delà de cette phrase choc, Lillard s’est justifié, assurant avoir vu de nombreuses infractions non sifflées. Il affirme notamment avoir reçu des coups à la tête et aux bras. Il reproche également aux officiels de ne pas avoir été attentifs de ses revendications sur le parquet.

"Je leur ai dit que nous jouions pour essayer d’atteindre les playoffs et que nous donnions tout sur le terrain, mais ils m’ont regardé comme si j’étais fou quand quelqu’un me frappait au visage ou me touchait le bras", a-t-il raconté. "C’était déplorable."

Logiquement ciblé par les défenses, notamment en l’absence d’Anfernee Simons, Damian Lillard s’attend à avoir plus d’opportunités sur la ligne. Avec 9,4 tentatives par match de moyenne cette saison et 91,6 % de réussite, une grande partie de ses points viennent des coups de sifflet.

"Les équipes font de leur mieux pour m’arrêter. Donc elles vont être physiques et se concentrer sur moi. Quand j’ai autant le ballon entre les mains, il est impossible pour moi de ne pas aller sur la ligne quand j’attaque. C’est là que ça devient frustrant", explique le meneur All-Star.

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