Cinq ans en arrière, le monde vivait au ralenti en pleine pandémie de COVID-19. La NBA a été mise à l’arrêt pendant plusieurs mois mais elle a tout de même trouvé un moyen de boucler sa saison et de jouer des playoffs au sein de la « bulle » Disney à Orlando. C’est dans cette atmosphère très particulière que les Los Angeles Lakers ont été couronnés en 2020. Des conditions spéciales qui… remettent en question la valeur de ce trophée selon Daryl Morey, Président des Philadelphia Sixers (qui dirigeait à l’époque les Houston Rockets), ou du moins les autres GM avec qui il en a discuté.
« Si les Rockets avaient gagné le titre, j’aurais absolument considéré cette bague comme légitime. Maintenant, tous les gens à qui j’en parle en NBA admette en privé que ce titre n’a pas la même valeur qu’un vrai titre. Au final, l’héritage de la bulle, c’est peut-être de se dire que la NBA devrait être fière de la manière dont elle a géré la pandémie, même si son champion sera marqué à jamais d’une astérisque. »
Une attaque un peu gratuite de la part de Daryl Morey. Très ironique de la part d’un dirigeant qui n’a jamais mené son équipe en finales NBA malgré la présence de plusieurs superstars. Est-ce que le contexte était très particulier en 2020 ? Oui, bien sûr. Mais En regardant de près, tous les titres présentent des fois des situations qui ont joué en faveur du champion (lockouts, blessures, etc.)
Et avec le temps, les contextes s’oublient. Au début des années 2000, nombreux sont ceux qui considéraient le premier titre des Spurs, en 1999, de la même manière sous prétexte que seulement 50 matches de saison régulière avaient été joués à l’époque. Aujourd’hui, personne n’ose prétendre que San Antonio n’a que quatre bagues et demie par exemple.

Et oui, le titre des lakers 2020 aura toujours une astérisque et c'est tout à fait normal