David Blatt : « La fatigue a joué un rôle »

L'entraîneur des Cavs estime que la fatigue a joué un grand rôle dans la défaite de ses joueurs. Contrairement à Steve Kerr, il a moins la possibilité de faire tourner son effectif.

Guillaume RantetPar Guillaume Rantet | Publié  | BasketSession.com / NEWS
David Blatt : « La fatigue a joué un rôle »
Sans Kyrie Irving ni Kevin Love, mais avec deux premiers matches joués jusqu'en prolongation et d'énormes efforts afin d'arracher deux manches, les Cleveland Cavaliers ont emmagasiné de la fatigue qui a certainement beaucoup pesé lors de leur défaite lors du Game 4 des Finales NBA 2015. Si le coach des Golden State Warriors, Steve Kerr, profite de la qualité de son effectif pour le faire tourner et a notamment opté pour Andre Iguodala à la place d'Andrew Bogut dans son cinq de départ, David Blatt n'a pas cette possibilité.
« Nous n'avons pas beaucoup d'options concernant notre cinq de départ, mais nous pouvons faire des ajustements », déclare LeBron James dans des propos relayés par ProBasketballTalk. « C'est ce que l'on fait durant une série. Nous allons revoir le match et faire les ajustements nécessaires d'ici le Game 5. Mais pour le cinq de départ, nous n'avons pas beaucoup d'options à notre disposition. »
En conférence de presse, les médias ont demandé au coach des Cavs si la fatigue pouvait expliquer la baisse de régime de son équipe. Sa réponse :
« Oui. Ce soir c'était le troisième match en cinq jours, en incluant le voyage vers la côte Ouest, et ça a eu un impact sur nous, oui. »
Les joueurs de l'Ohio ont notamment échoué à de nombreuses reprises au shoot, et fait preuve d'une maladresse incommensurable. Pas de quoi décourager pour autant David Blatt :
« Nous sommes à trois matches d'un titre NBA. Il y a six mois, j'aurais signé pour ça. Nous devons nous remettre au travail, continuer de croire en nous, jouer au basket du mieux possible, et essayer de gagner. »
Si l'entraîneur de LeBron James n'a pas fait confiance à des joueurs comme Shawn Marion, absent de la feuille de match hier, ou comme Mike Miller, Joe Harris et Kendrick Perkins, qui n'ont joué que trois minutes chacun hier, il pourrait bien être obligé de changer son coaching. La fatigue de ses autres joueurs oblige.
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