David West crie à l’aide

La saison 2008-2009 a été rude pour les Hornets. Après le succès étonnant de l'an dernier, c'était comme si les frelons s'étaient pris un méchant coup d'insecticide et qu'ils s'étaient mis à suffoquer dès le milieu de saison. En plus de voir leur hype disparaître aussi vite qu'elle était apparu, plus personne ne semblait avoir […]

La saison 2008-2009 a été rude pour les Hornets. Après le succès étonnant de l'an dernier, c'était comme si les frelons s'étaient pris un méchant coup d'insecticide et qu'ils s'étaient mis à suffoquer dès le milieu de saison. En plus de voir leur hype disparaître aussi vite qu'elle était apparu, plus personne ne semblait avoir peur de NOLA et les Nuggets ont fini de leur faire dégonfler la tête en les cognant aux quatre coins du parquet et en leur infligeant au passage l'une des plus grosses humiliations de l'histoire. Résultat, New Orleans se retrouve presque à la case départ vu la progression des autres teams de l'Ouest (Portland et Denver notamment). David West (18 pts à 40% et 7,4 rbds durant la série face à Denver) crie qu'il veut de l'aide.
"On n'avait pas suffisamment de gens qui pouvaient prendre le jeu à leur compte", explique-t-il. "Je ne parle pas seulement de scoring ou de rebonds, mais il nous fallait plus de joueurs capables de faire la bonne action au bon moment. Si on veut pouvoir être compétitifs, il faudra déjà qu'on soit plus athlétiques."
Il faudra déjà voir si D-West sera toujours dans les parages vu comment Kenyon Martin l'a éteint durant leur série. Heureusement pour lui, il a Chris Paul de son côté.
"C'est notre go to guy, tout le monde sait qu'on a besoin de lui soir après soir. C'est une pièce essentielle de ce que nous sommes en train de faire ici", affirmait encore récemment CP3 aux journalistes.
Autrement dit, il y a peu de chance que le management essaie de lui faire quitter la ville à moins de garantir à Paul un remplacement de luxe. Toujours est-il que les Hornets vont devoir se renforcer, et vite. West a déjà quelques noms en tête à commencer par Jannero Pargo.
"Ce que JP apportait à cette équipe, ce n'était pas forcément principalement ses qualités de basketteur, mais c'était un excellent gars à avoir dans le vestiaire, il s'assurait que les mecs du banc restaient motivés et qu'ils étaient prêts à jouer quand ils rentraient sur le terrain. Il avait le bon état d'esprit et il nous a beaucoup manqué cette année."
[caption id="attachment_9870" align="alignright" width="200" caption=""Mais tu jouais comment à New Orleans, pour qu'ils te regrettent ?""][/caption] Visiblement, David West n'a pas trop suivi les performances de Pargo en Euroleague cette année (3,5 pts et 1,4 pd avec Olympiacos), mais comme son impact va visiblement bien "au-delà du jeu", c'est difficile de juger... En revanche, West a raison quand il affirme que le jeu de New Orleans est devenu bien trop prévisible. En gros, il y a deux options : un pick & roll pour libérer West ou un pick & roll et CP3 va au bout.
"Quand CP n'est pas sûr que ses partenaires feront le bon choix, il est le genre de joueur à dire 'tant pis, je vais le faire moi-même. C'est bien d'avoir un mec comme ça. Mais durant certains matches, il essayait de porter l'équipe tout seul sur chaque action. C'est trop pour un seul joueur, il nous en faut plus comme ça. Si on veut retrouver le haut du tableau, il ne nous faut pas seulement du nombre, mais de la qualité. Cette année, on est souvent arrivé à court d'options et c'était notre talon d'Achille."
C'est le moins qu'on puisse dire...