DeShawn Stevenson : « Il faut savoir être sérieux mais aussi s’amuser »

A 31 ans, l'arrière des Hawks est toujours un grand enfant.

DeShawn Stevenson : « Il faut savoir être sérieux mais aussi s’amuser »
DeShawn Stevenson est un cas à part et il ne s'en cache même plus. Et si la NBA est un univers avec ses codes et ses règles jugées parfois trop strictes par certains, il a su quant à lui trouver le bon équilibre pour joindre l'utile à l'agréable. De son style vestimentaire extravagant à son tatouage d'Abraham Lincoln sur la gorge en passant par ses nombreux piercings, l'arrière des Hawks n'est pas encore Dennis Rodman mais il n'est pas non plus du genre conventionnel. Et après 12 saisons passées dans la ligue, il ne va pas changer ses habitudes, que cela plaise ou non.
« J’aime prendre du plaisir. Quand je suis à l’entraînement, j’aime bien plaisanter avec mes coéquipiers », a-t-il déclaré à l'Atlanta Journal Constitution. « Il faut être sérieux mais en même temps il faut savoir s’amuser un peu. »
Après l'entraînement d'hier, l'ancien Net s'est une nouvelle fois fait remarquer en quittant la salle, le pantalon de survêtement remonté pour laisser apparaître ses chaussettes... Bob l'Eponge. Le problème c'est que ce grand enfant de Stevenson commence à faire des émules auprès des jeunes pousses d'Atlanta. Ces derniers ne l'admettent qu'à demi-mot, à l'image d'Anthony Morrow qui possède lui aussi sa propre collection de chaussettes.
« J’avais déjà des plans chaussettes avant qu'il n'arrive dans le New Jersey », rétorque le rookie des Hawks lorsque son coéquipier le soupçonne de copier sur lui. « Il l’a probablement fait avant moi parce qu’il est vieux. Ça lui rend hommage mais j’ai fait ça de mon propre chef. C’est un tendance qui a commencé à mon époque. »
D'un point de vue strictement basket, Stevenson reste un élément incontournable en défense malgré des genoux qui commencent à envoyer des signaux d'alertes. Et qu'importe son look ou son attitude parfois agaçante, tout ce qui compte pour son nouvel entraîneur, Larry Drew, ce sont ses performances sur le terrain.
« J’ai toujours admiré son jeu de près ou de loin, simplement parce qu’il sait qui il est », indique le coach d'Atlanta qui a sans doute compris qu'il était de toute façon trop tard pour espérer le changer. « Il n’essaie pas d’en faire trop. Il est très fort sur le plan défensif. J’aime ce qu’il apporte. Ma plus grande préoccupation concernait son état de santé. Mais jusqu’à présent il a été très bon avec nous. »