Dillon Brooks retrouve Houston et… balance Steven Adams au tapis

Dillon Brooks affrontait Houston pour la première fois depuis son départ. L’ailier a brillé avec 29 points dans une soirée sans tension (ou presque) face à son ancienne équipe.

Dillon Brooks retrouve Houston et… balance Steven Adams au tapis

Retrouvailles sans tension pour Dillon Brooks, opposé à Houston pour la première fois depuis son départ. L’ancien Rocket n’a pas manqué l’occasion de rappeler ce qu’il savait faire, même si la soirée a surtout été marquée par un petit accrochage vite désamorcé avec ses ex-coéquipiers.

Brooks n'est resté que deux saisons à Houston, mais son passage avait laissé une trace forte dans un vestiaire alors en construction. Pour ce premier duel face à son ancienne équipe, l’ailier n’a clairement pas joué petit bras. Il termine avec 29 points, confirmant sa montée en puissance dans son rôle à Phoenix, mais repart avec une lourde défaite 114-92...

Tout cela ne l'a pas empêché de faire des siennes et de s'accrocher gentiment avec son ancien coach. Alors qu'il envoyait gentiment Steven Adams au tapis sur un coup d'épaule bien senti, Ime Udoka lui glissait une douceur à l'oreille. Mais rien de tendu entre les deux hommes. Les sourires sont vites revenus, preuve que ces retrouvailles se sont faites dans un esprit plutôt détendu malgré l’intensité du match.

Pour les Rockets, revoir Brooks dans un autre maillot avait forcément une petite saveur particulière. Udoka, qui l’avait coaché la saison précédente, connaît son style, son énergie et sa façon d’apporter de la dureté à un groupe. Pour Brooks, c’était l’occasion de montrer qu’il continue d’évoluer dans un rôle plus offensif et cette performance à 29 unités tombait à pic.

Dès le début, Dillon Brooks a tenté porter son équipe malgré un back-to-back épuisant et une team des Rockets solide comme un rock. Malgré un départ timide (1 tir réussi sur ses 6 premières tentatives et deux fautes rapides) il s’est ressaisi pour finir à 11 sur 21 au tir.

Dans le troisième quart-temps, alors que Phoenix accusait un retard grandissant, Brooks a encore pesé. Il totalisait 9 points sur les 16 de son équipe dans cette période avant de récolter sa 5e faute à quatre minutes de la fin du quart-temps.

Même s’il a porté l’attaque, il n’a pas pu empêcher les turnovers critiques (20 pour Phoenix) et le manque d’adresse collective qui ont permis à Houston de prendre l’ascendant. Défaite logique donc, sans surprise, mais Dillon Brooks n'aura rien à se reprocher, une fois encore.

Quant à ses anciens coéquipiers, on voit à leurs réactions après la rencontre, que Brooks comptait vraiment pour eux.

En revanche, devant les médias, il n'a pas pu s'empêcher de lâcher un petit tacle glissé, expliquant que les arbitres n'avaient pas laissé jouer, qu'ils avaient été accrochés et frappés à de nombreuses reprises et surtout que les Rockets avec été de vilain simulateurs...

« Je n'ai jamais vu autant de flopping récompensés. J'avais vraiment l'impression d'être dans un match FIBA. »

Au moins, des choses ne changent pas. Dillon Brooks restera toujours Dillon Brooks.

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