Les Mavericks ont aidé Dorian Finney-Smith à faire sortir son père de prison

Les Mavericks ont aidé Elbert Smith, le père de Dorian Finney-Smith, à sortir de prison. Et ce même après le transfert du joueur à Brooklyn.

Les Mavericks ont aidé Dorian Finney-Smith à faire sortir son père de prison

Dorian Finney-Smith (30 ans) ne joue peut-être plus pour les Mavericks, mais le lien entre l’athlète et la franchise perdurera à n’en pas douter. Avec le soutien de Dallas, le père de l’ailier, Elbert Smith, est sorti de prison après 28 ans d’incarcération.

Le détenu — condamné dans une affaire de meurtre en 1995 — a obtenu la liberté conditionnelle en grande partie grâce à l’aide de l’équipe. Selon Brad Townsend du Dallas Morning News, Mark Cuban et Nico Harrison, respectivement propriétaire et GM, ainsi que « d’autres leaders de la franchise » ont fourni des « témoignages écrits » lors de l’audience « attestant du caractère de (Dorian) Finney-Smith ». C’est Jason Lutin, chef du personnel de la société de Cuban, qui avait initialement convaincu l’ancien procureur général de Virginie, Jerry Kilgore, de prendre le dossier.

« Évidemment, nous ne pouvions pas dire grand-chose sur le père de Dorian, car nous ne le connaissons pas. Mais nous pouvions parler de Dorian et de l’incroyable personne qu’il est », a expliqué Harrison au Dallas Morning News.

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Pendant la saison, Finney-Smith a été dispensé d’entraînement pour se rendre à Richmond, en Virginie, pour l’audience. Il était alors accompagné de Lutin et Harrison, tandis que l’ancien coach des Mavericks Rick Carlisle participait en visioconférence. Malgré son transfert aux Nets 10 jours plus tard, en échange de Kyrie Irving, la franchise a continué de l’assister.

Finalement, Dallas a appris à Dorian Finney-Smith la libération de son père ce mercredi. Le fait qu’il puisse rentrer auprès d’une famille aimante, dans un foyer stable, a joué un rôle déterminant dans l’affaire. L’issue était pourtant loin d’être évidente. Cette commission n’avait précédemment accordé la liberté conditionnelle qu’à 23 reprises sur 1255 cas.

« Dans le basket, les joueurs ne parlent généralement pas de ce genre de choses. Mais les Mavericks sont différents en ce qui concerne les relations. Maintenant, j’ai dû parler à cinq personnes [de la commission disciplinaire de Virginie] que je ne connais pas à propos de choses très personnelles pour moi, mais je pouvais sentir le soutien dans la pièce. J’apprécie tout ce que les Mavericks ont fait dans les coulisses, toute la situation. J’aurai toujours de l’amour pour Dallas et l’organisation », a témoigné l’athlète.

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