Découvrez “Dub”, la + grande histoire de basket jamais racontée

Découvrez “Dub”, la + grande histoire de basket jamais racontée

1984, les USA ont Internet et Michael Jordan, la France a le minitel et Hervé Dubuisson ! Découvrez ce livre/film sur la folle expérience de Dub en NBA.

Théophile HaumesserPar Théophile Haumesser  | Publié  | BasketSession.com / HOOP CULTURE / Culture
Avec « Dub », son nouveau film, Nicolas Venancio de l’équipe Gasface, fait d’une pierre deux coups : raconter les essais d’Hervé Dubuisson avec les Nets et la révolution de l’année 84. Un projet ambitieux que vous pouvez commander et soutenir dès à présent en participant à la campagne KissKissBankBank.  qui sera même accompagné d’un livre. Voici comment Nicolas nous avait présenter les choses dans le numéro 60 de REVERSE. REVERSE : On avait parlé du film quand il était encore en chantier (REVERSE #57), maintenant qu’il est terminé, qu’est-ce que tu peux nous dire sur le résultat final ? Nicolas Venancio : En fait ce sera un DVD/Book, pas seulement un film. C'est un projet original, de la narration à la forme, jusqu'au produit final qui comprend un bouquin et un film. 1984 est la naissance du Cool, c'est la toile de fond du film, et le sujet du livre. Tu peux avoir une histoire économique, une histoire culturelle... moi je passe les faits dans mon sampleur et je les fais sonner comme Large Professor ; ce tour de magie s'appelle le KungFoutre. Il y a toute une génération qui est allée à l'école de la mixtape et du streetball et je veux être le premier à retranscrire ça. C'est le challenge, mais ce n'est pas compliqué, simplement excitant. REVERSE : Qu'est-ce qu'il y aura dans le livre du coup ? NV : Ce sera Le Petit Livre cool de la Révolution culturelle de 1984, ça parlera de dunk à 360°, du New Jersey et de « Purple Rain ». Édité à 500 exemplaires, pas un de plus. REVERSE : Pourquoi avoir choisi de lancer une campagne de crowdfunding ? NV : Les diffuseurs m'ont dit « Non ». Je me suis dit que c'était une faute, que j'allais marquer avec la faute. Que ça ferait « And 1 » et que le public allait adorer ça. J'ai compris que j'étais en train de créer le premier film Hip Hop sur le basketball et que ça parlerait à beaucoup, de participer, de voir et de posséder chez soi et dans sa poche ce que l'année de 2017 a fait de plus cool. [caption id="attachment_391400" align="alignright" width="300"] Nicolas Venancio avec Tim Hardaway[/caption] REVERSE : A ton avis, qu'est-ce qui va surprendre le plus les gens en voyant ce film ? NV : La forme. Il y a des docs sur le basket avec du rap en bande sonore, là c'est un film Hip Hop sur le basketball, c'est une première. T'auras les yeux écarquillés comme Alex dans Orange Mécanique. (Rires) REVERSE : Ça a été difficile de trouver des intervenants ? NV : Pas plus que de rencarder des rappeurs. REVERSE : Quelle a été la réaction d'Hervé quand il a vu le film ? NV : Il ne l'a pas vu encore, seulement quelques séquences. Ce sera une surprise pour lui, comme pour tout le monde. REVERSE : Vu son terrible accident, quelle importance ça a pour lui de pouvoir laisser une trace de ce type sur sa carrière ? NV : Je ne sais pas trop ce que ça représente pour lui. Moi, plus que sa carrière, c'est son été 84 qui m'a inspiré, des JO de Los Angeles aux New Jersey Nets. Comme tu peux t'intéresser à Ali à travers « The Rumble In The Jungle », son combat contre Foreman à Kinshasa en 74.
"Pour le recruteur des Nets, Hervé était une rock star, un mélange de Mick Jagger et de Pistol Pete Maravich !"
REVERSE : En côtoyant Hervé, qu'est-ce que tu as appris sur lui que tu n'imaginais pas avant ? NV : Je n'ai pas côtoyé le Dub tant que ça. Ça me dérange pas de garder une certaine distance, c'est plus l'icône qu'Hervé qui m'intéresse pour le film. J'ai vu sur Facebook qu'il jouait beaucoup à FarmVille, j'imaginais pas ça (Sourire). REVERSE : C'est quelqu'un de vraiment attachant, quel souvenir est-ce qu'il avait laissé aux gens des Nets ? NV : Une rock star pour le recruteur des Nets, un mélange de Mick Jagger et de Pistol Pete Maravich ! REVERSE : Et sur les Nets, tu as découvert des choses que tu ignorais ? NV : J'ignorais pas mal de choses des Nets, notamment que leur ancien stade, la Meadowlands Arena, rebaptisée Izod Center à l'époque de Petrovic/Derrick Coleman/Kenny Anderson, sert dorénavant à l'US Army pour les exercices militaires. Je l'ai appris juste après m'y être engouffré pendant une petite heure, c'était complètement désert. J'ai appris ça en discutant avec des habitants de East Rutherford, la ville du New Jersey que les Nets ont quitté pour Brooklyn. REVERSE : On a souvent l'impression que c'est compliqué de faire vivre l'histoire du basket français, vous avez été bien reçus par les gens du « milieu » ? NV : Le GM des Knicks, Steve Mills, nous a super bien reçus, il dégage une super énergie, un mec charmant. J'ai trouvé que les joueurs de l'équipe de France étaient tranquilles aussi. REVERSE : Au final, quel est le truc le plus dingue que tu retiens de 1984 ? NV : Michael Jackson qui se fait cramer le cerveau sur le tournage d'une pub Pepsi. Il s'est retrouvé avec la tête en feu comme le Ghost Rider. Il venait de battre le record de ventes avec « Thriller », c'était le début de la fin... REVERSE : Si tu pouvais repartir en 1984, qui est-ce que tu aimerais le plus interviewer ? NV : Si je prenais une Delorean, j'irai voir Michael Jordan bien sûr. Je lui dirais qu'un jour les Sixers drafteront un meneur nommé Allen Iverson, je lui conseillerais de ne pas défendre sur lui. (Rires)

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