Eric Gordon sur les Rockets : « Il n’y a pas de progrès »

Eric Gordon ne constate aucun progrès chez les Rockets cette année. Il reproche notamment à son équipe de ne pas faire circuler le ballon.

Eric Gordon sur les Rockets : « Il n’y a pas de progrès »

En attendant son transfert, Eric Gordon est bloqué dans un projet de reconstruction. L’arrière de 34 ans n’a pas toujours l’air ravi de jouer pour une équipe qui affiche un bilan de 10-26, le pire de la Conférence Ouest. Après la défaite des Houston Rockets face aux Knicks (88–108), il s’est montré très dur avec ses coéquipiers.

Certes moins courante que dans le monde du foot, la langue de bois reste très commune pour les joueurs NBA. Gordon, lui, a choisi l’honnêteté dans sa forme la plus brute. Interrogé sur l’évolution des jeunes Rockets, le vétéran n’a pas hésité une seule seconde avant de formuler sa réponse. "Il n’y a pas de progrès", a-t-il immédiatement tranché.

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Les mots de l’arrière peuvent paraître violents, mais son propos est difficilement contestable. Dans une équipe qui rajeunit d’année en année et qui vise le premier choix de la draft, il est délicat de trouver de réelles améliorations. Eric Gordon semble simplement se lasser de cette situation.

S’il met essentiellement cette défaite sur le compte des ballons perdus, le problème va au-delà de cela à ses yeux. Stephen Silas, le coach des Rockets, est de plus en plus critiqué pour le jeu proposé par son équipe. L’ex-coéquipier de James Harden regrette notamment le manque de mouvement de Houston.

"Nous sommes une jeune équipe dans laquelle il y a beaucoup de jeunes joueurs. Il faut impliquer tout le monde. […] Nous n’avons pas le type d’équipe dans laquelle on peut jouer en ISO, on doit faire ce qui est le mieux pour les uns les autres", analyse l’ancien Sixième homme de l’année.

Dans la course pour Victor Wembanyama, les Rockets n’ont probablement pas l’intention bousculer les choses pour autant. Ce que l’on peut espérer pour Eric Gordon, c’est avant tout un transfert. Cette saison, au-delà de laquelle son contrat n’est plus garanti, pourrait bien être sa dernière dans le Texas.

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