Les 5 meilleures destinations NBA pour Frank Ntilikina

Officiellement libre sur le marché, Frank Ntilikina a le profil pour dépanner plusieurs équipes. Encore faut-il lui donner sa chance.

Les 5 meilleures destinations NBA pour Frank Ntilikina

Frank Ntilikina n’a plus de franchise. Mais ça ne veut pas dire qu’il n’a plus sa place en NBA. Les New York Knicks ont finalement renoncé à leurs droits sur le joueur français, faisant de lui un free agent non protégé sur le marché. Pour faire plus simple : il peut maintenant s’engager où bon lui semble sans aucune restriction.

Sans sombrer dans le chauvinisme forcé, ça nous ferait plaisir de retrouver l’ancien strasbourgeois dans la grande ligue la saison prochaine. C’est un joueur que nous avons eu la chance de rencontrer avant sa traversée de l’Atlantique et que nous apprécions. Ses performances décevantes en quatre saisons passées à Manhattan sont trompeuses et ses passages en équipe de France prouvent qu’il reste un bon basketteur, capable d’avoir un impact.

Les Knicks ont coupé les frais, avouant du même coup leur échec – ou du moins celui du management précédent, celui de Phil Jackson – en sacrifiant le huitième choix de la draft 2017. Ntilikina a évidemment sa part de responsabilités. Mais il serait très intéressant de le retrouver au sein d’une organisation différente (une manière de dire plus stable) capable de lui donner régulièrement du temps de jeu avec un rôle un peu plus précis.

Sans vraiment réfléchir, nous en avons trouvé douze. Douze qui pourrait tenter le pari du combo guard de 23 ans. Avant donc de réduire à cinq.

Les Knicks laissent filer Frank Ntilikina… c’est quoi la suite ?

Frank Ntilikina au Miami Heat

La franchise floridienne aime les bosseurs. C’est justement l’un des atouts de l’international tricolore, jamais le dernier pour travailler son jeu ou pour passer du temps en salle de musculation. S’il exploite pleinement ce côté dur au mal, il pourrait se faire une place en tant que défenseur de luxe au sein d’un roster ambitieux. De toute façon, c’est comme ça que nous le voyons aujourd’hui : un poste un-deux qui défend fort et apporte (un peu, pas beaucoup) de création autour d’un scoreur prolifique en sortie de banc.

Au Heat, il serait une sorte de back-up défensif de Kyle Lowry. Mais avec Tyler Herro à ses côtés. L’Américain passerait probablement plus de temps avec la balle en main mais Ntilikina pourrait servir de relais sur pick-and-roll ou prendre quelques tirs ouverts derrière l’arc tout en compensant les lacunes défensives du Golden Boy de Miami.

Il n’y a pas beaucoup de structures plus solides que celle du Heat. La vie dans South Beach est pleine de tentation, bien évidemment, mais les bases posées par Erik Spoelstra, Pat Riley ou Udonis Haslem et Jimmy Butler pourraient aider le jeune homme à s’inscrire dans un projet plus enivrant que celui des Knicks entre 2017 et 2020 (jusqu’à l’an dernier quoi).

Un autre Français dans l’Utah

Longtemps considéré comme l’une des meilleures défenses du championnat, le Jazz a fini par s’affirmer comme une équipe très prolifique en attaque mais finalement de plus en plus friable – toutes proportions gardées – de l’autre côté du terrain. Et l’un des constats qui ressort de l’élimination en demi-finales de Conférence lors des derniers playoffs, c’est justement l’absence de stoppeurs polyvalents.

Frank Ntilikina peut en partie combler ce problème. En partie seulement, bien évidemment, puisqu’il ne suffirait pas à faire basculer la franchise de Salt Lake City dans une autre dimension. Mais ce serait un chien de garde de plus à envoyer en mission sur des scoreurs extérieurs, là où Royce O’Neale se coltine souvent tout le boulot.

Le Jazz n’a pas de meneur derrière Mike Conley. Alors Ntilikina n’est pas le plus créatif des playmaker mais le système de Quin Snyder, avec beaucoup de mouvements et d’écrans, tend à compenser cette lacune. Surtout avec un Jordan Clarkson glouton dans le backcourt en sortie de banc. Ce basket peut plaire au Français. Et son profil servirait à Utah.

Frank Ntilikina enfin à Dallas ?

Les Dallas Mavericks s’intéressaient particulièrement au joueur de la SIG avant la draft. Mais les Knicks leur ont grillé la priorité et les Texans s’étaient alors tournés vers Dennis Smith Jr… là aussi un « bust. » C’est peut-être le moment de tenter le coup. Déjà parce que Luka Doncic a besoin de coups de mains à la création, même si Jalen Brunson sera son premier soutien dans ce domaine. Mais surtout parce que le Slovène doit être entouré de défenseurs talentueux.

Ntilikina est plus ou moins proche de l’élite de ce côté du parquet. Enfin, non, pas encore. Mais avec du temps de jeu, il a les atouts et la mentalité pour y figurer. L’équipe est déjà axée sur l’Europe alors autant ajouter un petit frenchie dans le lot.

En back-up de Stephen Curry ?

Les Golden State Warriors ont choisi Chris Chiozza comme deuxième meneur. L’ancien joueur des Brooklyn Nets a, mine de rien, et ça fait mal de le dire, montrer plus de choses que le « French Prince » en NBA. Mais ce dernier peut très bien se mettre à niveau. Son registre est intéressant parce qu’il se démarque de celui de tous les autres guards des Warriors.

Ce n’est bien entendu pas le renfort qui va bouleverser la fan base de Golden State, qui réclame du lourd au côté de Stephen Curry, Klay Thompson et consorts. Mais retrouver Ntilikina dans un rôle du « Shaun Livingston du pauvre », un gros un très beau rôle mais forcément en moins efficace par rapport à l’ancien vétéran, serait très tentant.

Un mouvement de jeunesse aux Hawks

Le fit avec les Atlanta Hawks n’est pas le plus évident mais la franchise est jeune et ça peut aider Frank Ntilikina à se morfondre dans le groupe. Même si on reste persuadé qu’il mériterait surtout de jouer pour une équipe expérimentée et ambitieuse. Pour le coup, les faucons veulent justement gagner des matches après avoir atteint les finales de Conférence la saison dernière.

Il reprendrait le rôle de Kris Dunn – enfin, en jonglant avec la concurrence de Delon Wright – en apportant un peu de défense dans le backcourt pour soulager Trae Young.

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