Gregg Popovich le cauchemar des journalistes

Lorsque vient le moment d'interviewer Gregg Popovich à la fin du premier ou du troisième quart-temps, la pression monte pour les journalistes TV.

Mickael LaviollePar Mickael Laviolle  | Publié  | BasketSession.com / NEWS
Gregg Popovich le cauchemar des journalistes
Gregg Popovich est un vrai phénomène lorsqu'il sagit de répondre aux interviews pendant les matches, comme en témoigne le dernier bêtisier publié par ESPN. D'ailleurs, rare sont les journalistes de la chaîne à ne pas avoir été embarrassés par le coach des Spurs au moins une fois lors d'une interview en live, après le premier ou le troisième quart-temps d'un match.
"Il y a vraiment un degré d'anxiété à chaque fois que je dois faire une interview de fin de quart-temps avec Pop", confie Doris Burke qui fera ce genre d'interview sur ABC pendant les finales NBA. "Ma première pensée c'est : ne l'énerve pas."
Même son de cloche du côté de Lisa Salters qui n'est pas sereine chaque fois qu'elle doit poser les deux petites questions au coach des Spurs à la fin d'un quart-temps.
"C'est vraiment stressant. Je n'ai jamais pensé que Pop faisait exprès d'essayer de vous rendre mauvais, vous ne le prenez jamais personnellement car c'est juste Pop qui fait du Pop, mais vous savez qu'il peut être désagréable. Finalement vous faites votre travail mais vous vous dîtes, "je ne veux pas être embarrassée en direct à la télévision"."
Même David Aldridge, un des journalistes les plus expérimentés de la chaîne, confie ne pas être à l'aise au moment de devoir questionner Pop.
"Il n'y a rien, mais rien, que je puisse faire ou personne que je puisse interviewer qui me cause plus d'agitation que me préparer à interviewer Pop, à la fin d'un troisième quart-temps d'un match des Spurs à domicile. Quand San Antonio est à l'extérieur et que je l'interviewe à la fin du premier quart c'est beaucoup plus facile. Si les Spurs sont nuls, c'est facile à voir, s'il jouent bien aussi. Mais à domicile... mon Dieu", explique-t-il.   "Pendant toute la première mi-temps et tout le troisième quart mon estomac est retourné. Quels sont les moments clés du match ? Qu'est ce qui est évident ? C'est très embarrassant, j'ai beaucoup de respect pour lui en tant que coach et je sais que je dois m'imposer à lui (et aux autres coaches) pour le sortir de ses pensées pour qu'il puisse me répondre. Le gars a gagné quatre titres. Il n'y a rien que je puisse lui demander qui me permettrait de lui faire dire, 'David c'est vraiment une très bonne question. Je n'avais pas pensé à ça'."
Lors d'un match à Dallas en janvier, Gregg Popovich était absent sur le banc en raison d'un grippe et c'était son assistant Mike Budenholzer qui avait dû répondre aux questions de Lisa Salters. Preuve que la journaliste se sentait libérée de ne pas avoir affaire à Pop, elle avait pris l'assistant coach dans ses bras devant les caméras.
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