Jason Kidd a vécu une deuxième jeunesse contre les Mavs

Même si les Knicks ont perdu à Dallas, Jason Kidd a brillé hier soir devant son ancien public.

Jason Kidd a vécu une deuxième jeunesse contre les Mavs
Il y a quelques années, il aurait certainement signé un triple-double et permis à son équipe d'enlever la victoire. Auteur cette nuit de 17 points, 6 rebonds, 5 passes agrémentés de 5 interceptions lors de la défaite de New York à Dallas, Jason Kidd, qui fonce tout droit sur ses 40 ans, a toutefois démontré qu'il a encore du jus et du jeu. Dans son ancien jardin de l'American Airlines Center dont il connaît chaque centimètre carré de parquet, le meneur des Knicks a été dans tous les bons coups et fait parler son adresse avec un solide 5/8 derrière l'arc. Accueilli comme il se doit par ses anciens supporters lors de la présentation des joueurs, il a savouré le moment malgré la défaite.
 « C’est génial de jouer ici. J’ai de supers souvenirs. Les fans sont supers avec moi », a confié J-Kidd au N.Y. Post après le match. « J’ai gagné un titre ici. J’avais une décision à prendre, vous n’êtes pas souvent free agent dans une carrière. Ça n’empêche pas que j’ai de supers souvenirs ici. »
Contacté cet été par les dirigeants de Big Apple qui comptaient sur lui pour devenir le mentor de Jeremy Lin, Kidd s'épanouit aux côtés de Raymond Felton avec qui il forme un duo aussi redoutable que complémentaire en soutien de Carmelo Anthony. Et même s'il rêvait de prendre sous son aile le jeune meneur finalement parti à Houston, il considère qu'il n'a pas perdu au change avec un Felton qui a retrouvé son basket à New York.
« Ça aurait été génial mais je suis content d’avoir Ray. Il est notre moteur et j’espère lui apporter mon aide. »
En 35 minutes passées sur le terrain, Jason Kidd a une nouvelle fois démontré qu'il mérite de voir son numéro retiré par son ancienne franchise. Et si Mark Cuban, vexé par le départ de son meneur historique, s'était montré catégorique, précisant qu'il n'hisserait jamais le maillot de son ancien joueur dans les hauteurs de la salle texane, Rick Carlisle a quant à lui bon espoir qu'un hommage soit bientôt rendu à celui qui a fait le bonheur de Dallas pendant cinq saisons.
« Il est le plus grand meneur de jeu de l’histoire des Mavericks », a tout simplement indiqué le coach des Mavs.