Jaylen Brown, le symbole de l’échec des Celtics

Jaylen Brown est complètement passé au travers de son Game 7 la nuit dernière. Une prestation médiocre au pire moment.

Jaylen Brown, le symbole de l’échec des Celtics

La toute première minute du Game 7 a donné le ton de la rencontre pour les Boston Celtics. Jayson Tatum s’est blessé au bout de quelques secondes et le reste de la soirée a tourné au cauchemar, jusqu’à la défaite 84-103, synonyme d’élimination et de fin de saison pour la franchise du Massachusetts. Vient maintenant le temps des questions. Les finalistes 2022 ont sauvé l’honneur en gagnant 3 matches de suite alors qu’ils étaient menés 0-3. Mais ils visaient le titre, et rien d’autres. En ce sens, cette campagne reste un échec, surtout alors que la voie semblait tracée vers les finales. Ce match décisif raté risque de rester longtemps dans les têtes , notamment celle de Jaylen Brown.

Jayson Tatum, une première possession qui a tout changé

Le blâme est évidemment collectif mais l’arrière All-Star symbolise tout ce qui n’a pas fonctionné pour Boston la nuit dernière. Il s’est cassé les dents sur la défense de Miami, possession après possession, pour finir avec 19 points à 8 sur 23 aux tirs dont 1 sur 9 derrière la ligne à trois-points. Une prestation médiocre au pire moment pour le joueur de 26 ans.

« On a échoué. J’ai laissé tomber tout le monde », déclarait l’intéressé. « J’ai fait un match terrible au moment où mon équipe avait le plus besoin de moi. JT s’est fait mal à la cheville dès la première action. Mes coéquipiers se sont tournés vers moi pour créer du jeu. J’ai échoué. Je donne du crédit au Heat mais j’ai été mauvais. »

En plus de ses tirs ratés, Jaylen Brown a perdu 8 ballons en s’empalant le plus souvent sur la défense floridienne. Il n’a jamais su trouver son rythme. S’il serait injuste de résumer toute sa saison ou ses playoffs à cette rencontre, ce Game 7 a mis en lumière certaines des lacunes du bonhomme. C’est un excellent scoreur mais il garde un côté unidimensionnel – ses instincts de playmaker sont faibles – et il n’est pas le plus à l’aise balle en main pour un joueur de sa trempe.

Un match de la sorte alors qu’il est éligible à une extension au super max… ça fait tâche. Tous ceux qui imaginent Jaylen Brown comme une superstar capable de mener sa propre équipe feraient mieux de revoir leurs ambitions. Il va encore devoir bosser pour polir son jeu et progresser pour passer un cap. C'est peut-être une condition nécessaire pour que les Celtics aillent enfin au bout.

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