Jaylen Brown, le héros de l’ombre du Game 1

Jaylen Brown a été décisif en début de quatrième quart-temps. Il a peut-être même été le meilleur joueur de Boston sur ce Game 1.

Jaylen Brown, le héros de l’ombre du Game 1

Al Horford et Derrick White sont encensés – à juste titre – quelques heures après le hold-up des Boston Celtics sur le parquet des Golden State Warriors (120-108) en ouverture des finales NBA 2022. Mais il ne faut pas oublier non plus l’impact de Jaylen Brown sur ce Game 1. Il a été, d’une certaine manière, le joueur le plus consistant de son équipe sur l’ensemble des 48 minutes. Et peut-être même celui à l’origine du comeback exceptionnel de son équipe.

Maladroit dans le troisième quart-temps, à l’image de ses camarades, le joueur formé en Californie s’est réveillé au début du quatrième. Ça a tout changé. Il a vu que Jayson Tatum ne trouvait pas son rythme (3 sur 17 aux tirs) et souffrait face à la défense d’Andrew Wiggins. Alors il a pris ses responsabilités.

Brown s’est vraiment affirmé comme un All-Star depuis deux ans. Même s’il ne boxe pas tout à fait dans la même catégorie que son coéquipier, il peut lui aussi prétendre à prendre le contrôle de l’attaque des Celtics quand il en ressent l’envie. Ou plutôt le besoin. Les joueurs d’Ime Udoka avaient besoin d’un coup de boost pour remuer des Warriors qui ont justement tendance à s’endormir quand ils mènent au score.

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Agressif dès le coup d’envoi des 12 dernières minutes, le joueur de 25 ans a inscrit 10 points très brièvement pour effacer le déficit de 12 points de Boston. Il aussi offert deux passes décisives pour des paniers de Robert Williams et Payton Pritchard, tout en volant un ballon. Son énergie et son talent ont fait la différence. Il a donné le ton et les Celtics ont enchaîné avec un 17-0 dans la foulée.

Le plus beau, c’est que Jaylen Brown n’a même pas vraiment forcé. Il a fait preuve d’agressivité tout en s’inscrivant dans le collectif. Les mouvements de ses camarades lui permettent d’attaquer la défense en partant une longue d’avance. Et, réciproquement, ses drives libèrent des espaces pour les autres joueurs autour de lui. Que du bénéfice.

Il a terminé la partie avec 24 points, 7 rebonds et 5 passes décisives. Si la finale ne devait se jouer que sur un match, il aurait pu mériter le trophée de MVP. Surtout, s’il continue comme ça, les Celtics seront en très bonne position pour accrocher une dix-huitième bannière au plafond du TD Garden.

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