Première sortie NBA, premières ondes positives pour Joan Beringer. Le rookie des Timberwolves (17e choix 2025) a signé un 14 points en 22 minutes, 6/8 au tir, 4 rebonds et 1 contre lors de l’ouverture de la présaison, validant d’entrée l’idée d’un profil immédiatement utile : écrans solides, courses au cercle, mains sûres près du panier.
Le match a surtout rappelé ce qui intrigue Minneapolis depuis son arrivée : moteur inusable, timing et un sens du jeu rare pour un néo-intérieur de 18 ans. Chris Finch avait d’ailleurs planté le décor dès l’été : « Il a un timing impeccable... très actif, ne gaspille pas ses mouvements, excellent sens du jeu. ». En clair, un joueur qui “voit” l’action une fraction de seconde plus tôt.
Dans le vestiaire, Anthony Edwards avait misé sur les deux jeunes pivots, Beringer et Rocco Zikarsky : « Tout le monde va être surpris par les deux recrues que nous venons de sélectionner... ces deux gars sont vraiment très bons. ». Le premier test lui donne raison : Joan Beringer a tenu son rang de rim-runner efficace, punissant la moindre ouverture sur pick-and-roll, tout en montrant son activité défensive.
Joan Beringer 14 Points, 4 Rebs, 1 Block full highlight vs Nuggets I 2025 NBA Preseason pic.twitter.com/X9dJZ3MBT3
— Hoops Showtime (@HoopsShowtime12) October 5, 2025
Le plus remarquable, c’est à quel point la marche a été gravie vite. Joan Beringer a commencé le basket… en 2021 (!), a percé au Cedevita Olimpija (Slovénie), puis a été drafté par Minnesota au 17e rang en juin. Le dossier scouting officiel de la NBA soulignait déjà son impact au cercle et son progrès express en Europe. Sa Summer League avait confirmé l’instinct défensif (jusqu’à 7 contres dans un match, record égalé), et Finch comme le staff n’ont jamais caché leur enthousiasme.
Côté déclarations, le garçon ne manque pas d’appétit - ni d’humilité. Message aux fans cet été : « Je donnerai tout pour vous. Énergie, défense… Je suis très heureux de jouer pour le Minnesota ». Lors du media day, il avait affiché son ambition : « Je ne veux pas limiter mon potentiel… Je veux être l'un des meilleurs défenseurs ». Ce premier match colle au discours : de l’énergie, des courses sans pause, et une base défensive qui peut se caler derrière Rudy Gobert tout en apprenant au quotidien.
Il ne s’agit que d’un galop, mais son utilité sur un parquet de NBA est déjà claire. Si l’adresse au lancer et sa lecture progressent au fil des semaines, Joan Beringer peut rapidement s’installer comme un joueur de rotation essentiel chez un candidat sérieux à l’Ouest. En attendant, la première impression est nette : un rookie prêt à travailler, et déjà capable de peser.
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