Encore catastrophiques en défense, les Cavaliers se font balader par John Wall

Dominés par les Wizards de John Wall (37 pts, 11 pds), les champions en titre ont de sérieux problèmes défensifs.

Encore catastrophiques en défense, les Cavaliers se font balader par John Wall
Tout au long de la saison, les Cleveland Cavaliers ont été proches de tirer la sonnette d'alarme sans finalement jamais céder à la tentation de le faire. Ils ont flirté avec des crises passagères tout en évitant de se plonger dans un marasme futile. La saison régulière, après tout, n'est qu'une formalité pour les champions en titre. Pas un examen de passage. Mais en pointant juste du doigt des lacunes inquiétantes sans réellement se pencher dessus, les troupes de l'Ohio se sont exposés, à l'image de certaines lacunes défensives béantes et, à vrai dire, inquiétantes. Des lacunes que John Wall a, une fois de plus, révélé au grand jour lors d'un choc de la Conférence Est. Les chiffres sont parlants. 127 points inscrits par les Washington Wizards. 71 passés en première période. 59% aux tirs. 44% à 3-points. 37 unités à 14/21 pour Wall, libre de mouvements toute la soirée. Ajoutez à ça 11 passes décisives du meneur All-Star. ESPN souligne un point intéressant. La rotation des Cavaliers est extraordinairement chargée, c'est un fait, mais elle a son lot de mauvais défenseurs. Kyrie Irving, baladé par John Wall hier. Deron Williams, Kyle Korver, Channing Frye. Et bien sûr Kevin Love, un autre cadre censé passer au moins une trentaine de minutes sur le parquet chaque soir. Les Cavaliers peuvent toujours souligner le fait qu'ils disputaient là leur deuxième match en deux soirs. Mais c'était aussi le cas des Wizards. Et surtout, ces orgies organisées dans la défense de Cleveland ne sont pas nouvelles. Elles sont devenus trop fréquentes. A part les Los Angeles Lakers, aucune équipe ne défend aussi mal que les Cavs depuis le break du All-Star Game. C'est pourtant bien connu : les candidats au sacre ont tendance à hausser leur niveau de jeu à l'approche des playoffs. LeBron James et ses coéquipiers ont eux fait l'inverse. Encore une fois, ou comme à chaque fois cette saison, s'inquiéter semble irrationnel. C'est juste la saison régulière. Ce sont juste quelques matches. Mais gare à ne pas raisonner de la sorte en playoffs. Surtout en cas de retrouvailles avec John Wall...