Jordan Poole, Russell Westbrook : Les 5 performances marquantes de la nuit en NBA

De Jordan Poole à Russell Westbrook, un point sur les cinq performances et contre-performances marquantes de la nuit en NBA.

Jordan Poole, Russell Westbrook : Les 5 performances marquantes de la nuit en NBA

Jordan Poole (Golden State Warriors)

Klay Thompson peut prendre son temps pour revenir à la compétition. En attendant, Jordan Poole tient la baraque. Promis à une belle saison, le jeune arrière des Warriors s’est illustré dès l’ouverture des hostilités en s’affirmant comme l’un des hommes forts du succès de son équipe sur le parquet des Lakers (121-114).

Il a été le dynamiseur attendu. Ce sont notamment ses coups de chaud qui ont fait la différence en deuxième mi-temps. Avec donc 4 paniers primés au compteur, la plupart inscrits dans des moments importants. Un pour égaliser à 61-61 au début du troisième quart-temps. Un autre quelques instants plus tard pour calmer l’hémorragie alors que les Angelenos venaient de prendre 8 longueurs d’avance. Ou encore un en début de quatrième quart-temps, pour donner l’avantage aux siens.

C’est pour ça, d’ailleurs, que la performance est d’autant plus marquante. Puis Golden State est passé devant Los Angeles pour de bon sur l’un de ses layups à un peu plus de 9 minutes du buzzer. Poole a donc terminé avec 20 points en 25 minutes. De quoi lancer sa saison. Son évolution sera primordiale pour les Warriors et tous les signaux sont très prometteurs jusqu’à présent.

Patty Mills (Brooklyn Nets)

La prestation de l’Australien est symbolique pour deux raisons. D’abord parce que ses 21 points à 7 sur 7 derrière l’arc viennent de suite confirmer que les Nets ont fait une super affaire en mettant le grappin sur l’ancien joueur des Spurs. Ensuite parce que sa performance contraste totalement avec celle des autres remplaçants, incapables de mettre un panier.

Le banc de Brooklyn a clairement été dominé par celui de Milwaukee : 45 points à 25. Dont 21 pour Patty Mills, donc. Ni LaMarcus Aldridge, ni Paul Millsap ou Bruce Brown n’ont été en mesure de marquer autrement que par des lancers-francs. Inquiétant. Mais dans le même temps, Mills semble déjà dans le bain et à l’aise dans son rôle. Un vrai candidat au trophée de meilleur sixième homme. Et un potentiel facteur X pour la formation new-yorkaise, encore plus en l’absence de Kyrie Irving.

Russell Westbrook (Los Angeles Lakers)

De tous les scénarios possibles, celui de la nuit écoulé était probablement l’un des pires pour Russell Westbrook. Le nouveau meneur des Lakers n’a pas pesé. Il n’a trouvé ni son rythme, ni sa place. Résultat, des briques, des layups ratés, des pertes de balles et des moments à se plaindre auprès des arbitres, signes de sa frustration.

Le constat du soir est délicat pour l’ancien MVP : son équipe jouait (nettement ?) mieux sans lui et avec le seul LeBron James aux commandes. Plus fort que les mots, la ligne de statistique : 8 points, 4 sur 13 aux tirs, 5 rebonds, 4 passes et 4 balles perdues en 35 minutes. Avec un différentiel terrible de -23. Il ne peut même pas se vanter d’avoir ralenti Stephen Curry, il ne défendait pas sur lui.

Westbrook ne savait pas quoi faire sans la balle et se débrouillait à peine mieux quand elle lui revenait. Alors, évidemment, c’est le constat d’une seule rencontre et il fallait s’y attendre. Les Angelenos vont avoir besoin de temps pour développer une alchimie et se construire des repères. Mais ce n’est vraiment pas encourageant.

Jordan Nwora (Milwaukee Bucks)

Attention, voilà l’un de nos nouveaux chouchous ! Dans la lignée de ses Jeux Olympiques avec le Nigéria et de son excellente pré-saison, Jordan Nwora a encore une fois été très bon mardi soir. 15 points en sortie de banc, à 6 sur 13 aux tirs (3 sur 6 de loin). Avec 6 rebonds. Un apport précieux en sortie de banc pour des Bucks qui peinent parfois à se trouver des joueurs pour scorer. Ça, il sait le faire. Et il risque bien d’avoir le feu vert toute l’année.

Nemanja Bjelica (Golden State Warriors)

Quelle bonne pioche de la part des Warriors. Il lui a suffit de 26 minutes pour le prouver d’ailleurs. L’intérieur serbe a été l’un des principaux artisans de la victoire contre les Lakers. Surtout dans le quatrième quart-temps, où sa science du jeu a fait la différence lors des possessions clés.

Nemanja Bjelica n’est pas qu’un sniper extérieur, même si ses coaches NBA ont essentiellement exploité cet aspect de son jeu. Heureusement, Steve Kerr va plus loin. Il sait que son joueur peut apporter dans plusieurs domaines. Du coup, ça donne un match complet avec 15 points, 11 rebonds et 4 passes pour un seul tir raté (6 sur 7). Et le meilleur +/- de la partie avec +20 !

Le vétéran a jonglé entre le jeu dessous et la distribution. En ne prenant qu’une seule tentative extérieure. Mais dans un moment clé. Son trois-points dans le quatrième quart temps a donné de l’air aux Warriors. Une très belle première sortie avec sa nouvelle équipe.

BONUS : Giannis Antetokounmpo

Le « Greek Freak » a dominé dans la peinture et il y a beaucoup de choses à dire sur sa prestation contre les Nets. Mais on retiendra là surtout son 7 sur 9 aux lancers. Il dégaine plus vite sur la ligne, sans trop réfléchir, avec une mécanique plus fluide, et ça porte ses fruits. S’il continue à les rentrer avec un tel pourcentage, les Bucks vont être quasiment imprenables.

CQFR : Giannis calme déjà Brooklyn, les Warriors se payent les Lakers