« Demandez à n’importe quel joueur, n’importe quel coach, ils vont diront que Jrue Holiday est un winner », confie Mike Budenholzer.Hell yeah. En plus de ses deux actions défensives cruciales, il s’est aussi montré décisif en attaque en inscrivant 24 points. Dont le panier à trois-points pour égaliser à 105 partout à 43 secondes du buzzer. Il a ajouté 8 rebonds et 8 passes. Mais au-delà des statistiques, c’est son attitude qu’il faut souligner. Il n’a jamais paru autant en confiance.
« Il s’épanouit », remarque son coéquipier Giannis Antetokounmpo, auteur de 40 points. « J’adore Jrue. Il donne toujours tout pour l’équipe. Il fait toujours les efforts. Nous sommes très similaires, lui et moi. On s’en fout des à-côtés. On est juste là pour gagner. »Eux sont là, mais pas Khris Middleton, habituel lieutenant du MVP grec qui s’est blessé au genou. Son forfait a sans doute poussé plusieurs experts, journalistes ou passionnés à sous-estimer cette équipe des Bucks. Peut-être en oubliant un peu trop vite que Milwaukee pouvait encore s’appuyer sur deux stars. Jrue Holiday n’est plus tout à fait le même depuis qu’il a une bague. Effectivement, il s’épanouit. Et offensivement, il a su hausser son niveau depuis en l’absence de Middleton. Il se retrouve contraint de jouer un jeu qui n’est pas tout à fait le sien, en prenant des tirs qui ne lui correspondent pas toujours. 9 sur 24 la nuit dernière. Mais avec le panier primé qui fait la différence. 19,1 points depuis le début des playoffs, en plus de sa défense de fer. Un vrai All-Star. Un pur DPOY. Mieux encore, un champion. CQFR : Milwaukee touche au but, les Warriors humiliés