Kobe : « Je veux gagner dès l’année prochaine »

Les critiques de Kobe Bryant envers sa franchise ne sont pas passées inaperçues. Jim Buss s'est entretenu avec sa superstar dans la foulée.

Kobe : « Je veux gagner dès l’année prochaine »
Il y a quelques jours, Mark Cuban se demandait si les Los Angeles Lakers seraient à nouveau… les Los Angeles Lakers dans les années à venir. Comprenez ici, une franchise glamour, charismatique, composée de superstars et armée pour jouer le titre chaque saison. Kobe Bryant s’est plus ou moins posé la même question. L’icône des Angelenos n’a cessé de dézinguer sa franchise et ses dirigeants depuis plusieurs semaines. Le « Black Mamba » n’est pas un homme patient. Il a bien compris que son équipe se dirigeait vers une phase de reconstruction. Or, il n’a plus le temps. Alors qu’il vient de prolonger aux Lakers pour deux saisons (et 48,5 millions de dollars, 48,5 !), Kobe espère encore décrocher une dernière bague. La direction des Lakers a suivi avec attention les critiques de sa superstar et les propriétaires ont pris une décision.
« Jimmy (Jim Buss) et moi nous sommes rencontrés et nous avons discuté après ça », a déclaré Kobe Bryant à ESPN. « C’était important d’avoir cette conversation car c’est leur franchise (les Lakers appartiennent à Jim et Jeanie Buss, les enfants de Jerry Buss, décédé l’an passé), et je suis ici depuis que j’ai l’âge de 17 ans. Je saigne mauve et or et je veux voir cette franchise gagner. Je ne veux pas entendre parler de tensions entre Jeanie et Jim. On doit régler ça. On avance tous dans le même sens. »   « Cette organisation ne va pas s’effondrer. Mais pour des raisons personnelles, j’ai pensé que l’on devait accélérer le processus de reconstruction car je veux gagner et je veux gagner dès l’année prochaine. Je suis extrêmement confiant. Quand j’ai resigné, on m’a assuré que cette équipe jouera le titre dans les deux années à venir. »
A priori, les Los Angeles Lakers ont l’occasion de se reconstruire rapidement, notamment si la franchise attire un gros poisson dans ses filets à l’été 2015. Et comme le disait également Mark Cuban, lors d’un processus de reconstruction, il est essentiel de pouvoir vendre de l’espoir…