Selon Bleacher Report, Jonathan Kuminga et les Golden State Warriors sont toujours en attente d’un accord, à l’aube du début du training camp. Le joueur fait face à un dilemme : accepter la qualifying offer d’un an à 7,9 M$, ou signer une prolongation de deux ans pour environ 45 M$, dont la deuxième année ne serait pas garantie pour le joueur (Team option).
Ce statu quo illustre une impasse dangereuse. D'un côté, la QO permet à Kuminga de devenir agent libre l’été prochain, avec le contrôle total sur son avenir. De l’autre, elle comporte des risques financiers, comme le montre l’exemple de Nerlens Noel qui n’avait pas pu concrétiser son pari sur plusieurs saisons à cause d’une blessure. Celui qui est arrivé en 7e position lors de la draft 2021 a déjà gagné près de 25 M$ en trois saisons, et suscite des intérêts — notamment de Sacramento ou Phoenix — grâce à son potentiel athlétique et offensif.
Du côté de la franchise, prolonger Kuminga sur plusieurs années garantirait une flexibilité future, que ce soit pour le conserver ou en faire un atout échangeable. Mais l’absence de player option dans l’offre actuelle pose problème. Le camp de Kuminga réclame justement cette marge de manœuvre pour conserver sa liberté. Sans consensus sur ce point, le risque est que l’ailier reste sur la QO, devenant libre dès 2026, ce qui éliminerait le contrôle des Warriors sur son futur.
La tension se ressent aussi dans le vestiaire. Brandin Podziemski, jeune coéquipier de Kuminga, a tenu à soutenir publiquement le dossier du natif de Goma : il a insisté sur le respect intact du vestiaire à son égard, indépendamment des négociations contractuelles.
Sur le plan sportif, cette situation empêche également les Warriors d’avancer sur d’autres dossiers. Le recrutement d’un vétéran comme Malcolm Brogdon est reporté, le front office évaluant toujours son plafond salarial et l’impact du contrat de Kuminga.
Avec un training camp qui débute bientôt et une saison régulière qui approche, l’incertitude pourrait peser sur la préparation de l’équipe. Le dossier reste ouvert : Kuminga devra bientôt décider — sécuriser un an de salaire garanti, ou miser sur un avenir plus incertain mais potentiellement plus rentable.
