La ligne de stats impressionnante de Wembanyama en seulement 16 minutes

En 16 minutes, Victor Wembanyama frôle le triple-double à 100 % aux tirs et mène les Spurs à un 119-88 rassurant pour son vrai retour au jeu.

La ligne de stats impressionnante de Wembanyama en seulement 16 minutes

San Antonio a lancé sa présaison par un large succès face aux Guangzhou Loong-Lions (119-88). Pour son retour sur un parquet NBA après son souci de caillot sanguin, Victor Wembanyama n’a eu besoin que de 16 minutes pour frôler le triple-double...

En un quart-temps prolongé, Victor Wembanyama a compilé 9 points, 10 rebonds, 7 passes et 3 contres, à 100 % aux tirs (3/3, dont 1/1 à 3 pts et 2/2 LF). Le Français a surtout rappelé sa polyvalence : protection de cercle, lecture des prises à deux et création pour ses coéquipiers. Les Spurs ont dominé d’entrée (74-45 à la pause) et se sont offerts un match de réglages idéal avant d’augmenter la charge contre une opposition NBA.

Au-delà de la feuille de stats, le contexte compte. Absent depuis la fin anticipée de sa saison 2024-25 à cause d’une thrombose veineuse à l’épaule droite, Wembanyama avait annoncé mi-juillet avoir été “officiellement autorisé à rejouer”. Ce retour, attendu par toute la franchise, s’est fait sans forcer et avec une efficacité chirurgicale.

San Antonio a aussi profité de ses mains chaudes au large et d’une circulation de balle fluide : 53,8 % aux tirs, 39,5 % à 3 points, 31 passes décisives et 52 rebonds collectifs. Julian Champagnie (16 pts) et Keldon Johnson (16 pts) ont mené la marque sur les ailes, quand Luke Kornet a rentabilisé chaque caviar de Wembanyama dans le petit périmètre (16 pts).

Le rookie Carter Bryant s’est distingué par son activité des deux côtés du terrain (15 pts), validant une rotation déjà athlétique malgré plusieurs absences côté Spurs. En face, les Chinois s’en sont remis aux ex-NBAers Frank Kaminsky (22 pts) et Victor Oladipo (20 pts), insuffisant pour inquiéter la troupe texane.

La portée sportive d’un test face à une équipe non-NBA reste limitée, mais l’essentiel était ailleurs : retrouver des sensations, reprendre du rythme et valider les repères avec un groupe remodelé. À ce stade, l’image la plus rassurante n’est pas un dunk ou un contre, mais la manière dont Wembanyama a fluidifié l’attaque en déclenchant du jeu simple (écran, main-à-main, passe dans le timing) sans chercher l’exploit.

Prochain jalon dès demain contre le Miami Heat, un adversaire plus révélateur pour mesurer la montée en puissance du Français et de San Antonio.

Wembanyama écrase Kornet et régale les fans des Spurs. Gain de puissance validé !

Y a aussi du déchet sur le playmaking mais ça devient intéressant. Wemby n'a pas, zet n'aura surement jamais, la magic qu'a Jokic dans les mains à la passe, mais de par sa taille il a des angles de passes et une possibilité à voir des trucs que les autres n'ont pas. Et on voit que c'est particulièrement intéressant de l'associer à un autre grand pour ça.
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