La Serbie, une question de défense

Sur les phases finales, les Serbes ont fait la différence avec leur défense.

La Serbie, une question de défense
Si les Serbes ont été impériaux lors de la première phase de l’Euro, il y a une chose qui a évolué pour les huitième et quart de finale : l’entame des matches. Face à la Finlande puis contre la République Tchèque, ils ont eu un mal fou à trouver le bon tempo.
« Je ne sais pas, peut-être que c’est la pression » expliquait Miroslav Raduljica tout en saluant la prestation de Tomas Satoransky et de ses coéquipiers. « Ils ont joué un très bon match, avec des options qui nous ont bien fait travailler. »
Mais quand les Serbes peuvent enfin mettre en place leur défense, c’est une toute autre histoire. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si les Tchèques ont plongé quand la pression en face a été trop forte au point de ne plus pouvoir développer leur jeu léché.
« On a fait la différence par notre défense et c’est la façon dont on doit travailler. On ne l’avait pas bien fait pendant la première mi-temps. On a changé des choses pendant la deuxième mi-temps, avec des gros shoots, une meilleure défense et c’est de cette façon qu’on a gagné » confirmait Raduljica après le quart de finale.
Si la stratégie a fonctionné face à Schilb and co, il en faudra certainement un peu plus en demi-finale face à la Lituanie. En effet, les coéquipiers de Jonas Maciulis montent progressivement en puissance et ne manquent donc pas d’arguments. Un premier gros test en perspective pour les Serbes au niveau des phases finales ? Crédit photo : FIBA