Dans l’interview “360 with Speedy”, quand Speedy Morman balance à LeBron James l'évaluation de sa fortune qui ressort sur Google, “1,2 milliard”, le King coupe net : “C’est un mensonge. C’est faux… C’est bien en-dessous.” Avant de pousser la blague jusqu’au bout :
“J’ai quelques milliers de dollars sur mon compte… Je suis fauché, bébé. Tout ce que je porte est gratuit.” Il montre sa bague, sa montre (“Richard Mille LeBron edition”), son merch “gratuit” et conclut en mode stand-up : “Mes enfants ont tout l’argent maintenant. Moi, je n’ai plus rien.”
Loin d’un coming-out financier, LeBron James joue la carte du second degré tout en refusant d’avaliser un statut de “milliardaire” brandi à tout va.
Même esprit décalé quand on parle voyages : à Shanghai pour sa tournée “Forever King” et le lancement de la LeBron 23, il confesse qu’il refuse toujours de prendre un forfait data à l’étranger. “Toujours pas”, sourit-il. “J’ai le Wi-Fi à l’hôtel, et c’est tout.” Speedy le chambre et le traite de radin, LeBron assume. Chez lui, l’optimisation ne s’arrête pas aux détails sur le terrain: même en déplacement, c’est “Wi-Fi only”.
Au-delà des punchlines, LeBron contrôle son récit, comme toujours. Il dégonfle les fantasmes sur ses avoirs sans offrir de chiffre, conserve l’opacité qui va avec son empire (contrats, production, investissements) et se contente d’un “c’est moins” agrémenté d’humour.
Il prouve également qu’il n’a rien perdu du sens de la mise en scène : une dénégation avec le sourire, une pirouette sur le gratuit, et la viralité fait le reste. Le tout sans dévier de sa ligne du moment : tournée mondiale, chaussures, storytelling. Bref, chaque sortie nourrit sa marque.
LeBron James signe une tribune dans le journal officiel du Parti communiste chinois
