LeBron James, 4e meilleur passeur de l’histoire de la NBA

Ce mardi, dans la victoire des Lakers face aux Knicks, LeBron James est monté à la 4e place du classement des meilleurs passeurs de l’histoire de la NBA.

LeBron James, 4e meilleur passeur de l’histoire de la NBA

Pas un jour ne passe sans qu’on ne parle de LeBron James et du record All-Time de points marqués en NBA. L’ailier des Los Angeles Lakers n’est plus qu’à 89 unités de Kareem Abdul-Jabbar. Mais le "King" est un peu plus entré dans l’histoire d’une autre catégorie statistique : les passes.

Ce mardi, James a enregistré son premier triple double de la saison pour arracher la victoire face aux Knicks en prolongation (129-123). On retient bien sûr ses 28 points et 10 rebonds, mais surtout ses 11 passes décisives. Son total atteint ainsi 10 338 assists, un chiffre loin d’être anodin.

Le natif d’Akron, dans l’Ohio, a en effet dépassé Mark Jackson (10 334) et Steve Nash (10,335) sur la liste des meilleurs passeurs de l’Histoire. Il s’établit donc à la 4e place du classement, un accomplissement remarquable. Il n’était encore qu’en 7e position au début de la saison.

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LeBron James aura cependant du mal à avancer un peu plus dans ce classement. Chris Paul, le troisième, est toujours en activité avec plus de 900 passes d’avance. 1753 unités le séparent de Jason Kidd, soit 250 matches — plus de trois années complètes — avec sa moyenne actuelle (7,1). Le podium est donc potentiellement atteignable en fin de carrière, mais la patience est de mise.

John Stockton, titulaire du record All-Time, est pour sa part absolument intouchable. L’ancien meneur du Jazz compte pour le moment 5468 passes de plus que James. Il faudrait ainsi 781 rencontres à l’ailier pour le rejoindre. Cela représente une dizaine de saisons en jouant la grande majorité des matches et en se maintenant sur les mêmes standards. Une tache qui s’annonce relativement difficile à 48 ans.

Certes, la longévité de LeBron James est impressionnante. Mais il n’attendra certainement pas si longtemps avant de prendre sa retraite — la NBA n’est pas la France.

Pour un ailier, ou toute star de la ligue d’ailleurs, atteindre la 4e place est déjà un succès retentissant. Le "King" peut désormais se concentrer à 100% sur le trône qu’il convoite réellement : celui d’Abdul-Jabbar, qui n’est plus très loin.

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