Même LeBron James rêve parfois d’une vie normale

LeBron James aimerait parfois "pouvoir faire des choses normales".

Même LeBron James rêve parfois d’une vie normale

Devenu star avant même sa majorité, LeBron James n’aura jamais vraiment goûté à la vie "normale". Parmi les personnes les plus populaires et les plus riches du monde, l’ailier des Los Angeles Lakers est dans une catégorie à part. Il rêve parfois de redescendre de son nuage.

James, qui a connu une enfance précaire et instable, mesure bel et bien la chance qu’il a. Mais, comme de nombreuses célébrités, l’anonymat lui manque par moments. Impossible pour le "King", qui a fêté ses 38 ans en décembre, de sortir dans la rue sans qu’on ne le reconnaisse. Les activités du quotidien lui sont ainsi, paradoxalement, inaccessibles. Une situation à laquelle il aimerait échapper de temps à autre.

"Je ne veux pas dire que ça devient trop, mais il y a des moments où j’aimerais pouvoir faire des choses normales", concède-t-il à Tania Ganguli, du New York Times, qui le suit depuis son arrivée aux Lakers, dans une rare démonstration de vulnérabilité.

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Où qu’il aille, les caméras l’accompagnent de manière quasi permanente. "Je ne suis pas assis ici pour m’en plaindre, bien sûr que non", prévient-il alors. "Mais ça peut être un défi par moments." Tandis que beaucoup envient la vie exceptionnelle des stars de la NBA, l’athlète se surprend ainsi à rêver de l’ordinaire.

"J’aimerais pouvoir marcher dehors. J’aimerais pouvoir entrer dans une salle de cinéma, m’asseoir, aller au comptoir et acheter du pop-corn. J’aimerais pouvoir aller dans un parc d’attractions comme les gens normaux. J’aimerais pouvoir aller à Target parfois, entrer dans un Starbucks et avoir mon nom sur la tasse, comme les gens normaux", énumère-t-il.

Le statut de LeBron James le sépare du commun des mortels. C’est à la fois un privilège et une malédiction. Chacun de ses mots, chacun de ses faits et gestes, est observé et analysé. Une icône de cette envergure ne connaît pas l’anodin.

Il est bien rare que le leader des Lakers s’ouvre ainsi sur sa vie privée. La saison difficile de son équipe, 13e de l’Ouest avec un bilan de 25-29, semble particulièrement l’affecter. Le "cyborg" apparaît plus humain que jamais.

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