Les 10 déceptions de ce début de saison

Les 10 déceptions de ce début de saison

Tour d’horizon des joueurs et/ou des équipes qui ne répondent pas aux attentes placées en eux après deux semaines de compétition.

Houston Rockets

On pouvait se douter que les Texans ne seraient pas aussi dominants que la saison dernière, exercice au cours duquel ils ont marché sur l’eau en terminant avec le meilleur bilan. Avant de pousser les Warriors en sept manches en finales de Conférence à l’Ouest. Tout roulait. Quelque part, ils ont peut-être laissé passer leurs chances. Parce qu’il leur sera difficile de faire mieux que l’an dernier. Pour l’instant, ils font surtout bien pire. Comme convenu, les départs de Trevor Ariza et Luc Mbah a Moute ont affaibli la défense des Rockets. Le niveau d’efforts des autres joueurs n’est pas non plus le même qu’il y a un an. Et ce n’est pas l’arrivée de Carmelo Anthony, pas franchement réputé pour ses aptitudes de ce côté du terrain, qui va régler le problème. Melo a même du mal à trouver son rôle. Ces balbutiements se traduisent avec une statistique terrible : 114,7 points encaissés sur 100 possessions. La quatrième plus mauvaise défense de la NBA. Les Rockets se classaient pourtant parmi les sept meilleures équipes du championnat dans ce domaine l’an dernier. Alors, certes, la suspension de Chris Paul puis la blessure de James Harden n’ont pas aidé. Les Rockets vont monter en puissance. Après quatre défaites en cinq matches, il serait temps.

Karl-Anthony Towns (et Andrew Wiggins)

Mais qu’est-ce qui se passe entre Jimmy Butler et Karl-Anthony Towns pour que le premier choix de la draft 2015 soit aussi méconnaissable ? Le joueur a signé une extension au maximum qui fait de lui le patron désigné de la franchise. Et pourtant, il est méconnaissable sur le parquet. Comme s’il n’avait pas envie de jouer. Il y a d’ailleurs des moments où il n’a visiblement vraiment pas envie de jouer. Comme lorsqu’il a demandé à sortir immédiatement après avoir balancé un airball. KAT est complètement à la rue. 16,3 points de moyenne à 43% aux tirs en six matches alors qu’il pointait à 21 pions l’an dernier (et 25 l’année d’avant !). Andrew Wiggins ne fait pas mieux avec 15,8 points à 43%. Mais bon, lui, on a l’habitude qu’il n’ait pas envie de se donner à fond. Il faut que Towns se booste pour de bon et exploite son potentiel ahurissant. Et les Wolves vont vraiment devoir trouver une solution à cette situation avec Butler.

Cleveland Cavaliers

Par oubli ou par pressentiment nous avions écarté des Cleveland Cavaliers de la course aux playoffs. On n’attendait pas grand-chose de ce groupe perdu suite au départ de LeBron James. Mais, honnêtement, on ne pensait pas non plus que la franchise de l’Ohio tomberait aussi vite, aussi bas. Ils vont passer de finalistes NBA à candidat au top pick de la draft suivante. Un peu comme à chaque fois que le King se barre (Cleveland n’avait pas atteint les finales en 2010). Le rendu est catastrophique. Le mix entre les vétérans habitués aux joutes des playoffs et les jeunes joueurs ne donnent finalement rien de bon. Il n’y a vraiment rien d’excitant dans cette franchise si ce n’est l’émergence de Cedi Osman (et encore, il est maladroit) et les débuts de Collin Sexton (et encore, ceux qui le considèrent comme un candidat au ROY le surestime clairement). Autant dire que ça sent le tanking à plein nez. Le Kevin Love absent pendant une longue durée sur blessure – ou carrément transférer. Une bonne belle saison à 20 victoires. Lire la suite
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