Face à la Grèce, les Bleus ont remporté leur troisième match de préparation (81-73).
Face à la Grèce, les Bleus avaient l'opportunité de remporter une troisième victoire de suite. Mais la Grèce ce n'est pas la Croatie, ni la Belgique. Et dès le départ les coéquipiers du prometteur Giannis Antetokounmpo ont posé des problèmes en défense à leurs adversaires surtout aux deux pivots Ian Mahinmi, deux fautes rapides, et Rudy Gobert auteur d'une anti-sportive. En huit minutes, ce sont en tout dix fautes que les Grecs ont provoqué ! Mais avec un duo De Colo-Fournier (7 points lors du premier quart-temps) bien agressif dans l'attaque vers le cercle, les Bleus ont pu rester au contact à l'issue du premier quart-temps (17-20 dont douze points sur lancers-francs pour les Grecs). Progressivement, les Bleus ont mis davantage d'agressivité à l'image de Rudy Gobert. En difficulté au départ, l'intérieur du Jazz s'est transformé en machine à rebond (7 à la mi-temps). Sa relation avec Thomas Heurtel, meilleure pour l'instant que celle avec Nando De Colo, est aussi un autre motif de satisfaction et une promesse pour la Coupe du monde. Pas forcément hyper-adroit, Nicolas Batum a montré quant à lui qu'il pouvait apporter ailleurs qu'au scoring avec de bons caviars pour les intérieurs et une défense agressive (40-35 à la mi-temps).
A la reprise, les Bleus ont eu un petit coup de moins bien dont a profité avec d'abord Kostas Papanikolaou puis ensuite Nikos Zisis. Etre plus consistant pendant les temps faibles était pourtant une des consignes d'avant-match de Vincent Collet. Comme face à la Croatie c'est grâce à un panier longue distance de Thomas Heurtel (15 points au total) que la situation s'est débloquée. Mike Gelabale et Nando De Colo l'ont ensuite imité pour porter l'avance des Bleus à dix points à la 27e minute (56-46). Dépassés, les Grecs ont forcé le jeu en attaque mais difficile face à la muraille Rudy Gobert (13 point et 10 rebonds au total) de trouver le chemin du panier. Habitués à contrôler le tempo, ils se sont cette fois retrouver dans la situation inverse mis à mal par la dimension athlétique de l'Equipe de France. Ils ont eu beau tenter un retour dans le money-time profitant du relâchement des Bleus mais le retard accumulé était trop important.
Au final, cette victoire des Bleus 81 à 73 reste très prometteuse. Car sans les points de Nicolas Batum ni la présence de Boris Diaw, l'Equipe de France en a encore beaucoup sous le pied.
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