Les Lakers (encore) avantagés par l’arbitrage ?

Ce n'est pas la première qu'on évoque un problème d'arbitrage avec les Lakers. Et même dans ce blow-out, il a eu un impact.

Les Lakers (encore) avantagés par l’arbitrage ?
Peut-on parler d'arbitrage lorsqu'il y a près de 30 points d'écart en quatrième quart ? Et bien oui, on peut. Parce qu'il peut permettre à une équipe, ou l'autre, de prendre l'ascendant et, peut-être, créer un écart significatif à un moment de la rencontre. Voir définitif. C'est un peu dans ce cas de figure qu'on se trouve après ce Game 1 entre Lakers et Nuggets. Oui, il y a eu branlée. Mais en deuxième quart, la rencontre était bien loin du blow-out final. Denver était même devant au bout de douze minutes après un bijou de Jamal Murray. C'est à ce moment-là que cette première manche des finales de conf' a pris une toute autre tournure. D'un coup, les officiels se sont mis à sanctionner les joueurs des Nuggets à pratiquement chaque contact. Au total, 16 fautes seront sifflées contre Nikola Jokic et cie... en deuxième quart-temps. Le Serbe a même été prié de rejoindre le banc pour trois fautes alors qu'il restait pratiquement 8 minutes, au même titre que... Jamal Murray et Paul Milsap. Soit les trois leaders de l'équipe en foul-trouble. Comment une formation peut-elle s'en remettre à ce stade de la compétition, face à un tel adversaire ? Du pain béni pour les Lakers qui ont infligé un 17-1 fatal. Portland, aussi, a eu ce problème face aux Lakers On peut même aller plus loin puisque dans cette bouillie de basket, les Lakers ont tiré 24 lancers-francs dans ce seul deuxième quart. Un total ahurissant qui a flingué le suspense puisque les Nuggets ne s'en sont jamais remis. Dans le lot, quelques coups de sifflet étonnants. Comme cette faute offensive de Jokic. https://twitter.com/bballbreakdown/status/1307135303338151937?s=20 De manière plus globale, les refs n'ont pas fait de cadeau au pivot des Rocheuses. Certaines de ses fautes ne sont pas forcément sifflables. Sont limites dirons-nous. Comme beaucoup d'autres.
"On doit essayer de faire avec ça. C'est compliqué. Ils veulent parler après chaque coup de sifflet et ont des conversations pour manipuler ce qui va arriver mais on ne peut pas se préoccuper de ça", lâche Jamal Murray.
Ce n'est pas la première fois qu'il est question d'arbitrage, de favoritisme et de Lakers dans la même phrase dans ces playoffs. Portland aussi s'était plaint du traitement de faveur accordé à la bande à LeBron. Mais Mike Malone ne voulait pas retenir que ça même si ce chiffre de 24 lancers en 12 minutes l'a largement interpellé.
"24, c'est extrêmement élevé. On nous a sifflé 16 fautes dans un seul quart-temps. Et en plus de ça, on a perdu 7 ballons. Ça a alimenté leur break", a lui souligné le coach de Denver qui a également admis qu'il allait regarder le match pour "voir les fautes qui ont été sifflées, pourquoi elles l'ont été, et auraient dû t-elles l'être".
Sans crier à la théorie du complot, il faut se rappeler que la NBA est dans le rouge financièrement avec la crise que le monde traverse. Et voir une finale NBA entre Denver et Miami se servira pas vraiment ses intérêts financiers et télévisuels.