Les plus grosses déceptions de ce début de saison

S'il y a eu de belles surprises comme Miami et ses rookies, Dallas ou encore Phoenix, la NBA a réservé son habituel lot de déceptions. Petit tour d'horizon

Les plus grosses déceptions de ce début de saison

Portland Trail Blazers

On ne va pas imiter ce magnifique troll qu'est Nabil Djelit avec des "hélas, je vous l'avais dit", ou "comme annoncé", mais la saison des troupes de l'Oregon n'est, malheureusement pour ses fans, pas une réelle surprise. L'intersaison très mouvementée des Blazers avec les départs de nombreux cadres suit une phase logique, à savoir l'acclimatation (difficile) des nouveaux. Visuellement, rien ne se passe. Ça joue chacun son tour, et les attaques où il y a plus de 3-4 passes sont à compter sur les doigts d'une main. Hassan Whiteside fait ses chiffres sans peser, CJ McCollum remonte doucement la pente après des débuts compliqués, et Damian Lillard doit faire trop de choses tout seul. À tel point que la direction a dû envoyer un petit mail à l'agent de Carmelo Anthony. En défense, le plus gros souci, c'est opération portes ouvertes. 21e en Net Rating défensif, 27e en % de rebond défensif (rebond par rapport aux attaques adverses), des chiffres indigne d'un dernier finaliste de conférence. Les blessures des intérieurs peuvent expliquer cela, et le bilan peut l'être aussi par un gros calendrier et des voyages incessants (11 des 15 premiers matches à l'extérieur). Et surtout, ils ne sont qu'à deux victoires du top 8. Pas encore donc de quoi vraiment s'affoler, mais il ne faut plus perdre de temps en route.

New York Knicks et/ou David Fizdale

En général, déception et New York Knicks ne sont jamais très loin l'un de l'autre. Rien de nouveau. Mais avec un effectif pas complètement dégueu, il y a bien mieux à faire qu'une dernière place à l'Est. Les gros poissons KD et Kyrie ne sont pas venus. En revanche, Marcus Morris, Julius Randle ou encore Bobby Portis, Dennis Smith Jr, et le rookie RJ Barrett ne sont pas des pipes en bois. Le climat détestable autour de cette franchise semble pourrir tout ce qu'il s'y passe en interne. David Fizdale est également loin d'être étranger à ce bilan désastreux. Le technicien n'établit aucune hiérarchie, change de 5 à tout bout de champ, et n'arrive tout simplement pas à gérer la rotation à la mène. En tout début de saison, il avait quand même démarré avec Barrett et Trier, en laissant Ntilikina, Smith Jr et Peyton, ses trois meneurs de métier, sur le banc. Il semble totalement perdu et dépassé par le contexte new-yorkais. Finira-t-il la saison ? Chaque camp sort sa version contradictoire, et le temps nous dira quelle direction prendra la franchise avec son coach. En attendant, l'opération tanking ne devrait pas tarder à être lancé.