Mitchell Robinson est un joueur important de la rotation des New York Knicks. Il apporte de l’énergie, de la taille, de la défense et surtout du rebond offensif en sortie de banc. Son +18 depuis le début des playoffs représente le meilleur différentiel de toute son équipe et tend à montrer que ses passages sur le terrain sont souvent déterminants. Notamment contre les Boston Celtics où il affiche un +29 là où tous ses camarades sont largement en négatif.
Pour contrer ça, Joe Mazzulla et ses hommes forcent volontairement des fautes sur le pivot remplaçant des Knicks. Ils le mettent dans la situation la plus inconfortable possible pour lui, c’est-à-dire sur la ligne des lancers-francs. Il n’a converti que 7 de ses 23 tentatives depuis le début de la série (30%). Avec dans le lot quelques ratés incroyables dont un airball de l’espace. Ça pénalise les siens et Tom Thibodeau finit par le rappeler sur le banc malgré ses prouesses aux rebonds offensifs (déjà 10 en trois matches).
Rick Barry, Hall Of Famer qui shootait ses lancers à la cuillère, incite sérieusement Mitchell Robinson à faire de même. Il assure qu’il pourrait en faire un tireur à 75% sur la ligne. Si c’était ne serait-ce que 60%, ce serait déjà une vraie évolution. Le pire, c’est que Barry n’a pas tort : Robinson a visiblement du mal à se coordonner sur sa mécanique. Tirer à la cuillère, c’est peut-être peu glorieux, mais c’est plus simple pour un joueur qui présente de telles lacunes. Il faut juste qu’il ait l’assurance de les prendre de manière peu conventionnelle.
En tout cas, son adresse aux lancers est devenue un facteur très important de cette série entre Boston et New York.

La répétition des gestes l'aidera et s'il rentre ses premiers lancers, les fautes contre lui diminueront comme par enchantement.