En 4 ans, les cancres de la NBA sont devenus les patrons, un espoir pour les Knicks ?

Voilà un motif d'espoir pour les Knicks. Un coup d'oeil au classement en 2017 permet de se rendre compte que les choses vont vite en NBA !

En 4 ans, les cancres de la NBA sont devenus les patrons, un espoir pour les Knicks ?
C'est fou comme les choses peuvent changer en quatre ans. La NBA n'échappe pas à cela. En 2017, le paysage de la ligue était différent et les équipes qui disputaient le titre pas vraiment les mêmes. Pour les franchises en difficulté aujourd'hui, en 2021, la manière dont le destin de certains a changé radicalement durant ce laps de temps a de quoi être inspirant. Les quatre équipes qui ont terminé aux quatre dernières places du classement général lors de la saison 2016-2017 sont toutes prétendantes au titre cette année. Les Brooklyn Nets avaient le pire bilan avec 20 victoires pour 62 défaites. Aujourd'hui, grâce au bon travail du GM Sean Marks, ils ont redressé la barre de manière spectaculaire et recruté tour à tour Kevin Durant, Kyrie Irving et James Harden. A l'heure qu'il est, ils pointent au deuxième rang de la Conférence Est avec 29 victoires et 14 défaites. La Conférence Ouest est terriblement plus forte que l’Est, exemple numéro 1564 Les Philadelphie Sixers, qui étaient toujours en plein Process en 2016-2017, avaient bouclé l'année avec 34% de victoires et un bilan de 34.1%. Puis Joel Embiid et Ben Simmons ont s'exprimer et grandir ensemble, avec l'aide de coéquipiers bien plus capables. Philly est à l'heure qu'il est leader de la Conférence Est. Les Lakers, un an après la retraite de Kobe Bryant, étaient toujours en mode full tanking, avec un bilan chaotique de 26 victoires pour 56 défaites. Recruter LeBron James était évidemment le plan, mais encore fallait-il pouvoir l'exécuter. Quatre ans après, L.A. est champion en titre et, malgré ses pépins actuels, a bon espoir de pouvoir réussir le back to back. Enfin, les Suns, avant-derniers du général en 2016-2017 avec un Devin Booker loin d'être All-Star et un propriétaire capable de faire dormir des chèvres dans le bureau de son General Manager, sont aujourd'hui sur le podium de l'Ouest, avec un effectivement parfaitement géré par Monty Williams avec l'aide de Chris Paul. On peut évidemment remarquer qu'à l'exception de Phoenix, il s'agit de trois villes situées sur des gros marchés (New York et Los Angeles) ou au moins un peu attractifs (Philadelphie). Le blueprint est donc assez simple pour une franchise comme les New York Knicks, qui ont déjà commencé un redressement spectaculaire cette saison, avec le bon travail de Tom Thibodeau au coaching et de Leon Rose à la présidence. Avec du sérieux et de l'audace, les Knicks auront de bonnes chances de connaître la même ambition que les équipes citées plus haut. Et peut-être avant la deadline des quatre ans...