NBA 2K21 : entre innovations et polémique, un épisode de transition qui a ses atouts

NBA 2K21 ne révolutionne pas le jeu de basket, mais s'appuie sur des fondamentaux qui en font dans tous les cas un produit incontournable.

NBA 2K21 : entre innovations et polémique, un épisode de transition qui a ses atouts
Il y a quelques semaines, on vous avait fait un petit topo sur les principales nouveautés présentes dans NBA 2K21, après avoir découvert la démo. Voici maintenant ce qu'il faut savoir du nouvel opus, en attendant la version Next-Gen adaptée aux toutes nouvelles consoles du marché disponible dès novembre prochain, comme la PS5. La sortie du toujours très attendu meilleur jeu de sport de la planète ne s'est pas fait sans heurts. L'admettre ne remet en rien en cause la qualité du travail des développeurs de Visual Concepts, particulièrement dans le contexte mondial actuel. Après quelques jours, un patch correctif a ainsi été lancé pour répondre à une demande très précise des gamers, perplexes face au nouveau système de tir. Trop complexe à prendre en main efficacement pour la majorité, le système a ainsi été assoupli pour les joueurs les moins aguerris. Pour les autres, ce gameplay ne pourra finalement être maîtrisé qu'après de longues heures d'entraînement et de pratique. Certains y trouveront un défi intéressant, d'autres une lacune fondamentale du jeu.
A contrario, l'innovation du process de dribble, à l'aide du joystick droit, est hyper instinctif et rend le maniement du ballon et le déclenchement des moves propres à chacun bien plus agréable. Passons au mode Neighbourhood, alias Le Quartier. On savait qu'il n'y aurait pas de révolution structurelle ou fonctionnelle. Sur le plan graphique, la nouveauté est pourtant là, avec un changement de décor par rapport à NBA2K20. La 2KBeach est agréable à fréquenter et assez originale visuellement par rapport à l'univers plus traditionnel de la précédente saison. Le procédé, en revanche, est inchangé. Cover ou pas, Damian Lillard critique le nouveau NBA 2K Le mode My Career, "The Long Shadow", où on incarne le fils d'une ancienne gloire de la NBA, a du charme et un casting encore bien clinquant. La nouveauté concerne les licences universitaires obtenues pour permettre une vraie immersion dans certaines facs cultes de NCAA. De quoi ravir les puristes qui rêvaient de choisir Michigan State comme Magic Johnson avant de passer chez les pros. Le Draft Combine et la Summer League sont passés à la trappe, mais l'expérience reste très agréable et toujours assez excitante, en tout cas suffisamment pour ne pas avoir l'impression de rejouer au 2K20 comme cela a pu être reproché à cet opus sur certains modes de jeu.
Les fans du mode My Team accueilleront eux avec plaisir quelques améliorations appréciables qui leur rappellera, s'ils sont familiers du mode Ultimate Team Dans FIFA, le système de progression du titre d'EA Sports.
Au rayon des petites nouveautés sympathiques, la possibilité de créer un personnage féminin continue d'être un pas dans la bonne direction. La WNBA avait son apparition dans la version précédente et sa représentation devrait aller crescendo, on l'espère.
En résumé, NBA 2K21 sur OldGen ne révolutionnera pas le genre (avait-il besoin de l'être ?) et se place en produit de transition qui reste quand même franchement plaisant et pas vraiment moins addictif. Avec 2KSports on est habitués à prendre des baffes en termes d'inventivité, de réalisme et d'immersion. Ce sera pour plus tard. Ce NBA 2K21 ne contentera peut-être pas les plus exigeants des fidèles, mais s'avère incontournable en attendant de nouvelles surprises. Est-ce qu'on aurait aimé quelque chose de plus neuf et original ? Oui. Est-ce que la capacité des développeurs à nous faire décoller du canapé dans la version NextGen ou à l'avenir est remise en cause ? Absolument pas.