New Orleans Pelicans
L’œil dans le rétroviseur
2024-2025 : 21 victoires, 61 défaites, non qualifiés pour les playoffs.
Chaque année, les New Orleans Pelicans attaquent la saison avec une étiquette d’outsiders potentiels à l’Ouest. Mais chaque année, ils sont rattrapés par les dysfonctionnements ou les blessures. La franchise a été particulièrement touché en 2025 : seul le rookie Yves Missi a joué 70 matches et plus. 30 pour Zion Williamson, 18 pour Brandon Ingram (finalement transféré), 31 pour Dejounte Murray… une hécatombe.
Dans ces conditions, difficile de se montrer compétitifs. Les Pelicans ont squatté les tréfonds de la Conférence Ouest et ça laissait la place à un éventuel choix de draft très haut placé pour l’organisation. Peut-être même une opportunité de tourner la page Zion et de reconstruire autour d’une autre star de demain. Manque de pot, le club n’a hérité que du… septième choix en réalisant pourtant la deuxième plus mauvaise saison de sa jeune histoire.
Qu’est-ce qui a changé depuis ?
Les propriétaires ont nommé un nouveau GM, censé donner une direction nouvelle. Pour ça, ils ont choisi Joe Dumars… soupirs. L’ancien joueur NBA a certes eu du succès avec Detroit, mais c’était il y a plus de 20 ans. Sa vision semble tout sauf moderne. Et ça s’est senti dès ses premiers choix. L’intersaison des Pelicans a d’ailleurs été qualifiée de « la plus mauvaise en NBA » par des dirigeants sondés anonymement par ESPN.
Parce qu’au bout de quelques mois, il est difficile de comprendre encore une fois où vont les Pelicans. Dumars a drafté deux joueurs plutôt petits pour leur poste, Jeremiah Fears et Derik Queen. Il est même allé chercher ce dernier en commettant l’impensable, à savoir sacrifier un choix de draft non protégé des Bucks en 2026. C’est même pire que ça : en gros, à l’issue de la saison, Atlanta pourra choisir le pick le mieux placé entre celui de Milwaukee et New Orleans. Autrement dit, si la franchise de Louisiane ne se qualifie pas pour les playoffs et qu’elle hérite cette fois-ci d’une sélection dans le top-3 ou le top-5, elle la cédera aux Hawks ! Terrible erreur pour une formation avec si peu de certitudes !
Murray va démarrer blessé. Il n’y a même plus l’assurance CJ McCollum, bazardé à Washington en l’échange de l’énigmatique Jordan Poole. Ce dernier peut faire des cartons mais certainement pas amener de la stabilité. Kevon Looney vient boucher un secteur intérieur composé essentiellement de non shooteurs sous dimensionnés pour leur poste. Pas idéal pour évoluer avec Zion Williamson. D’ailleurs, comme d’hab, tout dépendra finalement de l’état de santé de l’ancien premier choix de draft. Il est revenu plus fit que jamais et il s’est illustré en pré-saison. S’il tient réellement le choc, les Pelicans ne seront pas ridicules. Mais pas bons non plus.
La rotation serrée :
Guards : Dejounte Murray, Jordan Poole, Jeremiah Fears, José Alvarado
Forwards : Zion Williamson, Trey Murphy, Herb Jones, Saddiq Bey, Jordan Hawkins
Bigs : Kevon Looney, Derik Queen Yves Missi
Le joueur à suivre : Zion Williamson
Et si c’était enfin la saison de Zion Williamson ? Les Pelicans avaient l’option de le couper sans payer l’intégralité de son contrat cet été. Ils ne l’ont pas fait. Ils ne l’ont pas transféré non plus et ils espèrent encore qu’il relèvera la franchise. Lui a aussi des choses à prouver. Il a toujours été bon… mais rarement disponible.
Le joueur de 25 ans s’est aminci pendant l’intersaison et il dit avoir retrouvé sa joie de vivre. Ça donne envie d’y croire. Parce que s’il joue 70 matches et plus, ce qui ne lui est arrivé qu’une seule fois depuis son arrivée en NBA en 2019, ça change tout pour New Orleans.
Alors, cette grande question : que font les New Orleans Pelicans ?
Toujours aussi difficile de savoir où ils vont. Sur le papier, ce n’est pas mauvais mais on a de toute façon déjà le sentiment que ça ne va pas cliquer comme il faut. Que les choix et les calculs ne sont pas bons. Pas très encourageant tout ça.
L’Objectif réaliste : Arracher une place dans le top-10 à l’Ouest
Tier NBA : Trop justes

