Le nouveau calendrier ? Les Timberwolves ne voient pas la différence

Instauré par la NBA pour cette saison, le nouveau calendrier ne fait pas que des heureux, en particulier pour les Minnesota Timberwolves.

Le nouveau calendrier ? Les Timberwolves ne voient pas la différence
Cette saison, la NBA a décidé de bousculer certaines choses. La mise en place d'un nouveau format pour All-Star Game et le rallongement de la saison de deux semaines. Cette réforme a, avant tout, été voté afin d'espacer les rencontres, donc de limiter les back-to-back et les séries de quatre matches en cinq jours. Si les avis sont globalement positifs, ceux des Minnesota Timberwolves sont tout autres.

"Vous ne pouvez pas dire qu'il y a une grande différence", explique Taj Gibson. "De nombreux joueurs se sont blessés. La fatigue est présente. Vous devez penser que n'importe qui dans chaque équipe vit la même chose. La ligue fera ce qu'elle fera. Ils doivent changer quelque chose avec toutes ces blessures, mais on ne peut se plaindre comme on veut."

Si les joueurs de Tom Thibodeau sont peut-être plus éreintés que d'autres, c'est en partie à cause de leur situation géographique. Situé au nord de la carte américaine, les Wolves sont un peu isolés des autres équipes de l'Ouest, ce qui rend les voyages plus longs. Jeff Teague, arrivé cet été, dit carrément que sur ce point précis, c'est la pire saison de sa carrière.

"La NBA entière a besoin d'un break. C'est probablement la saison la plus longue à laquelle j'ai pris part. Les voyages sont très durs. Je ne suis pas sûr que notre calendrier soit le plus favorable non plus. C'est la pire saison de ma carrière."

Quant à Tom Thibodeau, il a une petite idée à soumettre à l'état-major de la NBA, faire que le All Star Weekend soit plus tôt dans la saison.

"Ce n'est que mon avis. Je suis sûr qu'il y a une raison pour laquelle ça ne l'est pas. Cela aurait plus de sens qu'elle soit au milieu de la saison."

On parle souvent de "deuxième moitié de la saison", quand on évoque la période post-All Star Game. Mais les franchises dépassent en réalité presque toutes les 60 matches, soit les 3/4 de l'exercice. Et quand on constate que Porzingis, Cousins, Wall et Love, pour ne citer qu'eux, se sont blessés juste avant ou après la barrière des cinquante rencontres, l'analyse de Thibodeau prend du sens.