Patrick Beverley a remis une grosse pièce dans la machine. Dans le dernier épisode de son podcast, le vétéran a enchaîné les piques contre Trae Young, assumant vouloir « dire des vérités » et l’exhortant à « encaisser la critique ».
« Si un Hall of Famer avait dit un truc, j’aurais laissé passer. Mais toi, t’es pas en position de parler. T’as rien fait. Pourquoi tu ne pourrais pas être critiqué ? On critique Westbrook, on critique LeBron… Qui a dit que toi, tu ne pouvais pas l’être ? » lance-t-il. « T’es le plus rapide à 12 000 points et 4 000 passes… et tu te fais scorer dessus par tout le monde en NBA. On appelle ça des stats vides. »
Pat Bev déroule ensuite son acte d’accusation sur le leadership : « Tu parles d’inconfort ? Tu sais ce que c’est, toi ? J’ai fait l’Ukraine D2, la Grèce, la Russie avant la NBA… » Puis revient au cœur du dossier : « Tout ceux qui croisent Trae Young se fait virer. Les joueurs viennent, te voient : tradés. Les coachs te coachent : virés. Les GM dirigent : virés. Les gens ont peur de jouer à Atlanta ! C’est la vérité. » Il cite Lloyd Pierce et Nate McMillan comme exemples de coaches “cuisinés” après leur passage.
Sur l’exemplarité au quotidien, Pat Bev charge encore : « Chaque fois qu’on te voit t’entraîner, c’est ailleurs. Jamais au practice des Hawks. Un leader, on le voit au gym : aux Lakers, LeBron est là à 5h du mat’, à Milwaukee, Giannis est déjà sur le terrain. Toi, jamais dans ton centre d’entraînement. » Et évidemment sur le fait qu'il est un défenseur médiocre incapable de stopper son adversaire en 1x1 : « Si les deux équipes sont à égalité et que l’adversaire a la balle, tu ne peux pas être sur le terrain. C’est la vérité. »
« Sors de tes émotions, parle avec le torse, avec le cœur. »
L’ancien All-Defensive se pose ensuite en “constructif” et assène des conseils comme un boxeur envoie des jabs : « Humilie-toi, prends la critique, sacrifie-toi plus pour l’équipe, parfois au niveau de ton jeu, parfois dans ta personnalité. »
Et revendique sa culture des “petites victoires” : « Là d’où je viens, on célèbre tout. Oui, j’ai enlevé le maillot et dansé sur la table après un play-in. On célèbre chaque win. Sors de tes émotions, parle avec le torse, avec le cœur. »
Ce nouvel épisode prolonge la joute entamée plus tôt dans la semaine, quand Beverley avait déjà parlé d’un « effet Trae » toxique (« Everyone that sees Trae Young gets fired »). Young avait répondu dans une vidéo posée, enchaînant les « faits » : finale de conf’ en année 3 vs année 9 pour Bev, « Je n’ai jamais eu peur de toi », et un défi : « Donne ta source » sur les “Trae Hawks”.
Trae Young répond à Pat Beverley et l’allume méchamment, merci pour ce moment 🍿
Reste maintenant à voir si Atlanta ou la ligue calmeront le jeu et si cet épisode est le dernier de la série. Pour l’instant, Pat Bev promet qu’il « prend tout » (les noms d’oiseaux compris) et conclut à l’adresse de Trae en essayant de se placer au dessus de la mêlée, en mode grand frère qui donne des conseils et caresse dans le sens du poil, tout au moins en apparence : « Le game a besoin de toi en playoffs. Tu es ce qui se rapproche le plus de Steph au tir. J’espère que ça te motivera jusqu’en finale de Conf’. »
Pas mal comme technique la taille déguisée en compliment 😂

Pat veut pouvoir critiquer Trae mais Pat ne veut pas que Trae puisse lui répondre
Et Pat a la tremblote parce qu'il s'est mit 2 grammes dans le pif à lui tout seul, qu'il est 10h du mat et qu'il est temps d'aller se reposer.