Paul Pierce en veut toujours à Ray Allen

Paul Pierce n'a toujours pas digéré le départ de Ray Allen pour Miami.

Paul Pierce en veut toujours à Ray Allen
Près de neuf mois après le départ de Ray Allen pour Miami, Paul Pierce reste affecté par la décision de son ancien coéquipier de signer chez le rival floridien. Mis au repos à l'occasion du déplacement des Celtics chez le champion en titre, vendredi soir, The Truth a une nouvelle fois confié qu'il en voulait toujours à Allen avec qui il espère avoir un jour une discussion au sujet de son choix controversé.
« Un jour, quand tout aura été dit et fait, je suis certain que nous allons en parler en privé. Mais pas tout de suite. Il m’a vraiment blessé. C'est comme jouer contre les Lakers pour le titre et annoncer deux ans après que je signe là-bas. C’est l’équivalent de ce qu’il a fait »,  a déclaré Pierce au Boston Herald. « J’étais un peu contrarié. Je sentais que Ray pourraient ne pas revenir étant donné comment les choses se passaient entre lui et la franchise. Mais je n’aurais jamais cru qu’il partirait là-bas. Je pensais qu’il pourrait partir rejoindre une équipe comme les Clippers. Cela ne m’aurait pas surpris. Mais j’ai été vraiment surpris qu’il puisse partir là-bas. »
De son côté, Ray Allen, auteur de 17 points lors de la victoire de Miami contre les C's, est toujours nostalgique de ses années passées à Boston avec qui il a remporté le titre suprême en 2008. Désormais en mission pour décrocher une deuxième bague sous le maillot de Miami, Jesus comprend la réaction du capitaine des C's même s'il est aujourd'hui persuadé d'avoir pris la bonne décision.
« Cela me manque de jouer avec Paul et d’être son coéquipier. Il y a beaucoup d’émotions quand je suis là et que je marche à côtés de ces joueurs. Cela ne change rien.  Je respecte sa façon de voir les choses. C’est justifié. Je ne fais plus partie de cette équipe désormais, je ne suis plus là pour les aider à gagner », explique Ray-Ray. « Ça lui fait mal mais je sais qu’il comprend. On peut se regarder en face car il sait ce que je devais faire. »