S’il s’agit d’une petite signature à l’échelle de la NBA, elle est importante pour les fans français : Killian Hayes rejoint les Cleveland Cavaliers pour le camp d’entraînement, avec une place potentielle au bout de la présaison. Dans un effectif qui vise très haut à l’Est, le Frenchy peut-il réussir aux Cavs ? Antoine et Théo en ont débattu dans le CQFR du jour.
Un timing favorable
Antoine a rappelé le point clé du moment : « Darius Garland va être limité pendant le camp d’entraînement, il a encore des soucis de santé, donc Killian Hayes va pouvoir se montrer et va peut-être pouvoir jouer à mon avis un petit peu en présaison ». Conséquence directe : « il peut se relancer éventuellement du côté de Cleveland » et, surtout, « il y a un petit créneau à aller chercher au Cavaliers ».
Un staff qui le connaît (et l’apprécie)
Théo a mis le doigt sur l’angle décisif : « Kenny Atkinson le connaît », via la connexion française tissée quand l’actuel coach des Cavs était auprès de Vincent Collet. Et ce n’est pas anodin : « Collet est toujours consultant pour les Cleveland Cavaliers », souligne-t-il. Résultat, « je pense qu’il y a quand même un a priori positif pour lui ».
Le bon rôle… au bon endroit
Antoine l’a formulé sans détour : « Aujourd’hui Killian, dans des projets de reconstruction, ça ne sert à rien. Il est presque trop vieux, il a 24 ans ». À Cleveland, en revanche, « on va pas te demander de marquer en fait », complète Théo : « tu vas monter la balle […] défendre fort ». Et Antoine de rappeler : « Il défend bien, il a une capacité à switcher sur plusieurs positions en défense, il a de la taille ».
Une fenêtre concrète dans la rotation
« C’est pas les joueurs les plus fiables physiquement », note Antoine au sujet des meneurs titulaires (Garland, Lonzo Ball). D’où l’intérêt d’un troisième meneur « qui va pas coûter cher », comme le souligne notre journaliste. S’il s’aligne vite sur les principes d’Atkinson, Hayes peut s’installer.
Ce qu’il doit prouver (vite)
Rien de révolutionnaire : tenir la balle sous pression, accélérer sans se précipiter et punir quand la défense passe sous l’écran. Théo reste lucide : « C’est peut-être trop tard pour se dire que Killian peut être un meneur titulaire en NBA ». Mais « un backup fiable » dans une équipe qui joue le haut de tableau, c’est exactement la rampe de lancement dont il a besoin.
Au final, Cleveland offre à Killian le meilleur combo qu’il n’ait eu jusqu’ici : fenêtre de minutes court terme, staff convaincu et rôle fonctionnel. S’il valide les basiques et garde l’attaque fluide, il y a vraiment « un petit créneau à aller chercher au Cavaliers ».
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