Notre Power Ranking NBA 2.0, à deux mois du début de saison

15- Washington Wizards

Les Wizards vont tenter une nouvelle (et dernière ?) fois de prouver qu'une équipe articulée autour de John Wall et Bradley Beal peut aller loin à l'Est. Il y a mine de rien eu du mouvement à D.C. durant l'été et quelques risques pris par la direction. Dwight Howard, Jeff Green et Austin Rivers sont trois joueurs très clivants. On salue quand même l'initiative et qualitativement Scott Brooks a de quoi faire mieux que l'an dernier. Surtout si Wall, qui a l'air particulièrement déterminé à l'idée de rappeler qu'il est l'un des meilleurs meneurs de la ligue, est épargné par les blessures. Sur le papier et vu la nouvelle donne à l'Est, il y a de quoi intégrer le top 4 ou 5 et passer au moins un tour en playoffs. Dans les faits, ce ne sera pas si simple tant les personnalités présentes dans ce groupe et le manque d'atomes crochus qui se manifeste parfois sont des paramètres incertains. Arrivées majeures : Dwight Howard (Charlotte), Austin Rivers (L.A.), Jeff Green (Cleveland), Troy Brown (rookie) Départs majeurs : Marcin Gortat (L.A.), Mike Scott (L.A.)

16- Indiana Pacers

Les Pacers ont été l'une des très belles surprises de la saison passée. On pensait les voir tanker pour débuter l'après-Paul George, ils ont au contraire joué leur chance à fond et poussé LeBron et les Cavs à disputer un game 7 au premier tour ! L'équipe est homogène et assez fiable, avec des ingrédients pour reproduire une belle campagne. Le plus dur commence néanmoins pour Indy et sa nouvelle star, Victor Oladipo. Maintenant que l'effet de surprise est passé, ils sont attendus au tournant et ne pourront pas se contenter d'une 8e place arrachée in extremis. Le recrutement de Kevin Pritchard paraît intelligent, avec Tyreke Evans dans le rôle du 6e homme, un peu de castagne apportée par Kyle O'Quinn et du shoot avec Doug McDermott. Arrivées majeures : Tyreke Evans (Memphis), Kyle O'Quinn et Doug McDermott (Dallas) Départs majeurs : Lance Stephenson (L.A.)

17-Dallas Mavericks

Les Mavs ne sont pas là pour tanker, ils l'ont assez répété. La Draft de Luka Doncic, qui connaît déjà le haut niveau, et le recrutement en guise de clin d'oeil ironique de DeAndre Jordan montrent bien que Dallas va jouer le coup à fond. Des joueurs comme Dirk Nowitzki, Harrison Barnes et Wesley Matthews ont suffisamment de bouteille et d'accomplissements en carrière pour assurer la compétitivité de l'ensemble sous la coupe de Rick Carlisle. Le roster n'est pas très "deep" et les places sont très chères dans le top 8 à l'Ouest, mais on a le sentiment que les Mavs sont capables de surprendre leur monde cette saison. Arrivées majeures : DeAndre Jordan (L.A.), Luka Doncic (rookie), Jalen Brunson (rookie) Départs majeurs : Nerlens Noel (OKC), Seth Curry (Portland), Doug McDermott (Indiana), Yogi Ferrell (Sacramento)

18- Los Angeles Clippers

Avec le départ de DeAndre Jordan - ironiquement aux Mavs à qui il avait posé un lapin monumental trois ans plus tôt - les Clippers ont officiellement tourné la page Lob City. Doc Rivers est toujours là et la saison dernière a prouvé qu'il était capable de sublimer un effectif moins clinquant. Les Angelenos ont changé d'identité de jeu mais ont conservé des ambitions solides. Avec les apports de Mbah a Moute, Scott et des rookies "SGA" et Robinson, sans compter le retour du pitbull Patrick Beverley, L.A. a de quoi faire. On imagine bien les Clippers naviguer entre la 7e et la 11e place tout au long de la saison. Arrivées majeures : Marcin Gortat et Mike Scott (Washington), Luc Mbah a Moute (Houston), Shai Gilgeous-Alexander et Jerome Robinson (rookies) Départs majeurs : DeAndre Jordan (Dallas), Austin Rivers (Washington)

19- Miami Heat

C'est pour ainsi dire le statu quo du côté de Miami. Ce qui est à la fois une bonne et une mauvaise chose. Le Heat a été giflé par les Sixers au premier tour des playoffs, il y avait donc sans doute besoin de renforts cet été. D'un autre côté, la marge de manoeuvre était réduite pour vraiment chambouler un groupe valeureux et qui sait ce dont il est capable ou pas. Miami ne sera pas très loin du compte, mais aura aussi du mal à beaucoup progresser. Il reste une petite interrogation quant à l'avenir de Dwyane Wade, mais on suppose quand même que "Flash" va s'offrir un dernier bain de popularité à South Beach. Arrivées majeures : Aucune. Départs majeurs : Aucun.