Ricky Rubio est-il (à nouveau) le meneur du futur des Wolves ?

En grande forme en ce moment, Ricky Rubio est en passe de se refaire une place au chaud dans le coeur des fans et des dirigeants des Timberwolves.

Antoine PimmelPar Antoine Pimmel | Publié  | BasketSession.com / MAGAZINES / Focus
Ricky Rubio est-il (à nouveau) le meneur du futur des Wolves ?
Ricky Rubio a fait des étincelles dès son arrivée en NBA, en décembre 2011, deux ans après avoir été drafté en cinquième position par les Minnesota Timberwolves (devant, notamment, Stephen Curry). Le prodige espagnol a rapidement été comparé à Steve Nash de par sa vision du jeu hors du commun et ses passes venues d'ailleurs. Ses débuts en NBA étaient plus qu'encourageants (10 points et 8 passes de moyenne lors de sa saison rookie écourtée par une blessure). Au point où les dirigeants des Wolves, le célèbre David Kahn en tête, ont refusé d'offrir le statut de designated player, et surtout le contrat de cinq ans qui va avec, à Kevin Love en janvier 2012, quelques semaines après les débuts de Rubio, afin de le garder bien au chaud pour le natif de Barcelone. [superquote pos="d"]"Je me sens à l'aise, je ne pense pas que je serai transféré." Ricky Rubio[/superquote]La tournure prise par les événements n'étaient pas vraiment celle attendue par la franchise. Kahn a été viré, Rubio s'est blessé plusieurs fois, Love a été envoyé dans l'Ohio et les Timberwolves ont mis la main sur deux pépites en récupérant Andrew Wiggins avant de drafter Karl-Anthony Towns. Si l'organisation est un foutoir en coulisses, surtout depuis le décès de Flip Saunders, l'équipe a le potentiel pour s'affirmer comme une place forte de la NBA d'ici quelques années. Mais avec quel meneur ? Le poste un est l'un des plus importants - et des plus fournis - au sein de cette ligue dominée par le pick&roll. Un temps attendu comme le sauveur des Wolves à la mène, Ricky Rubio a perdu du galon (et des dollars, il a finalement été prolongé pour 55 millions sur quatre ans). Son nom a circulé à maintes reprises parmi le flot des rumeurs de transferts - ce fut encore le cas en février dernier - mais le voilà en passe de revenir en grâce.
"Ils ont évoqué la possibilité de me transférer avant le break du All-Star Weekend car les équipes font des changements lorsque tout ne se passe pas comme prévu. Mais maintenant je me sens à l'aise et je pense qu'ils ne se sépareront pas de moi", assure le joueur de 25 ans dans les colonnes de la presse espagnole.

Un Ricky Rubio tout nouveau

Une confiance affichée par Rubio dans la presse mais aussi sur le parquet. En effet, il a haussé son niveau de jeu depuis plusieurs matches. Peut-être stimulé par les rumeurs de transferts, il cumule un très propre 15 points, 5 rebonds et 10 passes de moyenne sur les neuf dernières rencontres de Minnesota. Des statistiques flatteuses qui témoignent du regain de forme du meneur des Wolves. Mieux encore, ses 47% de réussite dans le champ et 40% derrière l'arc illustrent une sensible progression aux tirs, son principal point faible. Il a même achevé le Thunder au buzzer depuis la ligne à trois-points il y a deux semaines. https://www.youtube.com/watch?v=BvJSSfFHBc4 Son incapacité à tirer de loin - et même de près - était la première source des craintes entourant Rubio. Les défenses adverses ont pris l'habitude de laisser deux mètres d'espace à l'Espagnol, que celui-ci possède ou non la gonfle, ce qui handicapait considérablement le spacing des Timberwolves. Si sa progression aux shoots se confirme dans la durée, les joueurs de Sam Mitchell seront d'autant plus redoutables. [caption id="attachment_270701" align="alignleft" width="318"] Ricky Rubio peut-il se greffer au noyau dur du futur formé par LaVine, Towns et Wiggins à Minneapolis ?[/caption] Zach LaVine, un temps pressenti pour s'imposer comme un meneur en NBA, est beaucoup plus à l'aise au poste d'arrière, notamment avec son virtuose de gestionnaire à ses côtés. Lui aussi a franchi un cap depuis qu'il est aligné dans le cinq avec Rubio.
"Nous avons un futur brillant", poursuit l'une des stars de la sélection ibérique. "Nous sommes jeunes et les attentes sont élevées. Nous avons les pièces pour aller en playoffs."
Avec Towns et Wiggins, les Wolves ont deux pièces centrales autour desquelles ils vont devoir construire une équipe capable non seulement de se hisser dans le top 8 à l'Ouest mais aussi de viser le titre dans un avenir pas si lointain si les dirigeants trouvent le supporting cast idéal. Ricky Rubio estime en faire partie. Certains éléments de réponse pourraient être donnés cet été, lorsque Minnesota sera peut-être en bonne position pour drafter un meneur talentueux comme Kris Dunn, par exemple, ou aura une nouvelle fois l'occasion de tester le marché pour son joyau espagnol.
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