Rudy Gobert s’est encore retrouvé au centre de la tempête cette nuit. Quelques jours seulement après avoir envoyé Alex Caruso au tapis, le pivot des Timberwolves a été expulsé pour une faute flagrante 2 sur Mark Williams, relançant un débat qui commence à l’accompagner : Rudy Gobert est-il devenu un joueur dangereux ?
Tout à commencé avec une faute de Williams quelques minutes plus tôt sur Gobert. En voulant contrer le pivot des Wolves, Williams le touche au visage. Le contact ne semble pas violent, mais Gobert s'en plaint auprès des arbitres et semble remonté par cette action qu'il n'a pas apprécié. Il se fera justice lui-même.
Sur une remise en jeu, Williams coupe dans le dos de la défense, Gobert est clairement en retard. Le contact est violent, un coude dans les côtes, en pleine extension, joueur vulnérable et en l’air. Immédiatement, les arbitres demandent la review. La faute est requalifiée en Flagrant 2, synonyme d’expulsion directe.
La scène déclenche une réaction instantanée sur le terrain. Les officiels constatent l’absence totale de geste défensif, uniquement un choc ciblé. Williams reste au sol, se tenant le flanc. Le public retient son souffle, surtout pour un joueur qui a déjà manqué plus de 100 matchs en trois ans.
Les arbitres observent que la faute comporte un "wind-up", un impact massif et aucune intention de jouer la balle. C’est précisément la définition d’une action "inutile et excessive".
Rudy Gobert, le nouveau super Villain de NBA ?
C'est la troisième expulsion de Rudy Gobert cette saison. A chaque fois, pour des gestes violents et difficiles à défendre. Sur Caruso, c'était déjà incompréhensible. Une nouvelle fois il impacte un joueur en l'air aux risques de provoquer une grave blessure.
D'un point de vue basket, pour Minnesota, sa sortie cette nuit a été un bouleversement tactique. Sans lui, la défense ne peut plus fonctionner en drop, et l’équipe doit se résoudre à switcher ou monter agressivement sur chaque écran. Le match bascule immédiatement. Les Wolves prennent un 13-4 rédhibitoire et Phoenix finit par s'imposer.
Gobert, qui affichait 15 points et 8 rebonds avant son renvoi prématuré, laisse surtout une impression qui commence à coller à sa peau, celle du grand méchant qui fait mal, un nouveau "villain" mais sans le charme d'un Draymond Green en interview ou le talent d'un Devin Booker face au cercle.
Pire, alors qu'il n'était déjà pas très apprécié des journalistes US, notamment depuis l'épisode du COVID et ses "pleurnicheries" autour des sélections all-star, voilà qu'il leur donne du grain à moudre pour devenir l'authentique ennemi public numéro un... Il n'avait vraiment pas besoin de ça.

Et c'est d'ailleurs la principale raison pour laquelle il est globalement détesté par les joueurs. Pas les fans ou certains médias, les joueurs.
En revanche, à 33 ans, en jouant avec des moufles, il a toujours un impact considérable sur le jeu qui est impressionnant.