Russell Westbrook, une montée en puissance qui commence à se voir

Russell Westbrook, une montée en puissance qui commence à se voir

Russell Westbrook est de mieux en mieux au sein de l'effectif des Los Angeles Lakers et ça se sent sur le terrain.

Antoine PimmelPar Antoine Pimmel | Publié  | BasketSession.com / MAGAZINES / Article

D’ordinaire, Russell Westbrook commence ses saisons en février et il les termine en avril. Le schéma est simple : il arrose dans tous les sens et fatigue tout le monde pendant les trois premiers mois, fait fermer des bouches et naître l’espoir d’une belle revanche durant les trois suivants avant de décevoir tout le monde en playoffs. Imparable.

Un algorithme auquel se sont retrouvés confrontés les supporters des Los Angeles Lakers. Certains criaient déjà au scandale en assistant médusés au début de saison très poussif du meneur le plus chaotique – mais pas toujours dans le mauvais sens du terme, si jamais celui-ci peut parfois prendre une note plus positive – de la ligue.

Ça faisait marrer les fans de toutes les autres franchises. Les Boston Celtics ont même chambré leurs rivaux avec un bandeau devenu viral : Y’all paying Russ 44 millions lol. C’était juste après une victoire lors du choc entre les deux formations historiques. Sauf que depuis, l’ancien MVP est sérieusement monté en puissance.

Ça ne fait que deux semaines et six matches mais Russell Westbrook est en train de lancer sa saison plus tôt que prévu. Il tourne par exemple à 25,7 points, 49% aux tirs, 33% à trois-points, 8,3 rebonds et 8,5 passes sur cette période. Avec des turnovers en baisse (3,8) et un différentiel positif de +5,7. Les Lakers ont gagné 4 des 6 matches en question.

L’échantillon est encore trop faible pour être vraiment significatif mais si le joueur venait à confirmer ce bon passage, ce serait évidemment encourageant pour Los Angeles. Il est devenu rare qu’il soit aussi bon aussi tôt dans la saison. Avant ces six matches, Russ compilait 18,9 points, 42% aux tirs, 29% à trois-points et 5 TO avec un différentiel négatif de -4,6. Le changement est marquant.

Il est évident qu’il prend ses repères petit à petit. Avec ou sans LeBron James à ses côtés. Le seul problème, c’est que même un Russell Westbrook à son max ne colle peut-être pas totalement avec le King. Mais au moins, les Californiens sont sur une pente ascendante. Comme leur meneur.

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