Comment Stanley Johnson et les Lakers ont mis en difficulté Rudy Gobert et le Jazz

Stanley Johnson a été le facteur X de la soirée pour les Los Angeles Lakers, vainqueurs du Utah Jazz de Rudy Gobert.

Comment Stanley Johnson et les Lakers ont mis en difficulté Rudy Gobert et le Jazz

Sentant son équipe en difficulté, LeBron James s’est permis de suggérer un changement tactique en fin de match lundi soir. Les Los Angeles Lakers perdaient le contrôle de la rencontre après avoir encaissé un 9-0 dans le troisième quart-temps et ils couraient après le score. Le King pensait avoir trouvé la faille dans la défense du Utah Jazz, militant pour un cinq mobile afin d’attaquer le cercle en ciblant notamment Rudy Gobert. Un message parfaitement capté par son coéquipier Stanley Johnson.

Le jeune vétéran (25 ans) s’est exécuté en agressant constamment le pivot français balle en main. Avec succès. Signé pour dix jours, l’intérimaire claquait 10 de ses 15 points dans le quatrième quart-temps tout en lançant la remontée des Lakers dans les dernières minutes.

« J’essaye juste de mettre tout le monde en position de gagner et de lire ce qui se passe sur le terrain. Je savais ce qui pouvait marcher en attaque. Les gars ont bien répondu et notamment Stanley », confiait LBJ.

James a fini avec 25 points, 7 rebonds et 7 passes. Mais Johnson s’est vraiment démarqué en tant que facteur X. Si les Angelenos ont remporté le quatrième quart-temps 29 à 17, c’est en grande partie grâce à sa débauche d’énergie et à sa détermination. Il ne reculait devant rien et même pas devant Gobert, triple DPOY.

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« Si vous regardez des matches de ces deux dernières saisons, vous pouvez voir que des équipes ont eu du succès en laissant des joueurs plus petits l’attaquer en dribble », notait le héros du soir à propos de la star du Jazz.

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Rudy Gobert a été pris de vitesse sur deux drives et il s’est ensuite senti obligé de reculer, laissant tout l’espace à Stanley Johnson pour tirer tranquillement à mi-distance depuis la ligne des lancers-francs. Le jeune joueur de L.A. a aussi pris le dessus sous le cercle sur une action. Au-delà de ses qualités, c’est aussi son état d’esprit qui lui a permis d’avoir cet impact. Il courait partout, se jetait sur les rebonds, etc.

En revanche, ce court passage vient renforcer le sentiment que Gobert – et donc le Jazz – peut être sérieusement mis en difficulté devant des extérieurs plus petits et donc plus véloces. Une lacune déjà exposée lors des précédents playoffs, même si elle a aussi parfois (souvent) été un peu exagérée. Utah reste largement meilleur avec que sans lui. En fait, la formation de Salt Lake City ne pourrait même pas prétendre aux mêmes ambitions sans lui.

Hier soir, le natif de Saint-Quentin n’a pas forcément eu les ballons pour punir le « small ball » adverse. En partie parce que ses coéquipiers ne le cherchent pas mais aussi en partie parce qu’il ne prend pas toujours bien la position malgré son avantage de taille.

Clairement, les meilleures équipes de la Conférence Ouest vont continuer à essayer d’exploiter ce match-up. Et dimanche, Stanley Johnson leur a montré la voie.

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