"Même pour le meilleur shooter du monde, ce genre de matches arrive. Heureusement, ça n’arrive pas souvent", a réagi Steve Kerr en conférence de presse.Surtout, Stephen Curry a mis un terme à sa série de 132 rencontres consécutives en playoffs dans lesquels il a marqué au moins un tir derrière l’arc. Sa série s’étend même jusqu’à 233 matches, saison régulière comprise, ce qui signifie qu’il a réussi un shoot longue distance minimum dans chaque confrontation depuis le 8 novembre 2018. Personne n’aurait osé parier sur un tel résultat. Surtout après un pointe à 43 points avec 7-14 à trois points. Il faut reconnaître qu'on a plutôt l’habitude de le voir battre des records dans l’autre sens.
"Bien sûr que cela me dérange. En tant que shooter, vous voulez impacter le jeu avec votre tir. Mais heureusement, ce n’est pas la seule chose que vous faites sur le terrain", a expliqué le meneur après le match.Cette contre-performance individuelle s’inscrit dans un contexte de maladresse collectif du côté de Golden State. Face aux Celtics, ils n’ont tiré qu’à 9-40 à trois points dans le Game 5 (22,5%). Malgré tout, ils ont terminé la rencontre avec la chose la plus importante : la victoire. La défense resserrée sur Stephen Curry a permis de créer de l’espace pour d’autres coéquipiers, comme Andrew Wiggins, particulièrement bon dans cette rencontre. L’essentiel est là, tant pour les Dubs que pour leur chef.
"Je ne pense pas avoir déjà aussi heureux après une nuit à 0 sur quoi que ce soit", a-t-il avoué, heureux d'avoir remporté le match.2022 : la meilleure version de Stephen Curry ?