Steve Nash était « très proche » de signer aux Raptors

Séduit par l'offre de Toronto, Nash a finalement opté pour les Lakers et leurs hautes ambitions.

Steve Nash était « très proche » de signer aux Raptors
Steve Nash aurait pu rentrer au pays terminer sa carrière cet été. Mais à 38 ans, le meneur canadien, deux fois MVP, n'a toujours pas remporté le moindre titre NBA. Alors quand les Lakers ont présenté leur offre, il lui était impossible de refuser un challenge aussi alléchant, même si Toronto a longtemps tenu la corde.
« J’étais très proche, vous savez, parce qu’ils apparaissaient comme une bonne option quand la free agency a commencé. Alors j’y ai réfléchi. L’idée de rejoindre Toronto me plaisait », explique Nash au Portage Daily Graphic. « Mais quand l’opportunité de rejoindre les Lakers est devenue réalité, je ne pouvais pas laisser passer ça. »
L'arrivée de l'ancien Sun à L.A.fait finalement le bonheur des purple and yellow et surtout de la star éternelle du Staples Center, Kobe Bryant, ravi de jouer aux côtés d'un meneur du calibre de Nash, quintuple meilleur passeur de la ligue.
« Il facilite le jeu. C’est une joie pour moi », se réjouit Kobe. « J’ai du scorer et rendre le jeu facile pendant toute ma carrière. Je n’ai plus à le faire maintenant, et je suis assez content de ça. »
L'arrivée de Nash à Los Angeles n'a toutefois pas rendu tout le monde aussi heureux que Bryant. Les fans se souviennent que la Canadien prenait un malin plaisir à jouer de mauvais tours aux Lakers dès qu'il en avait l'occasion. Son départ pour la cité des anges en a donc surpris plus d'un.
« Je pense qu’il y a beaucoup de fans de basket et beaucoup de fans occasionnels qui adorent ça », ajoute Nash.
D'après lui, les critiques viennent surtout des supporters d'équipes plus modestes qui n'ont pas les moyens de bâtir une grosse équipe comme savent le faire les Lakers. Dans la lignée du Big Three des Celtics et des Tres Amigos de Miami, le recrutement opéré par Los Angeles s'inscrit selon lui dans la tendance actuelle.
« Je pense également que beaucoup de fans, notamment dans les plus petits marchés, n’aiment pas ça. On est dans ce cycle. Et j’estime que le sport en bénéficie, il en ressort grandi et financièrement c’est très profitable, donc nous verrons. »
Et s'il ne jouera certainement jamais pour une franchise canadienne, Nash se souvient que sa région natale accueillait par le passé une équipe NBA. Les Grizzlies sont nés à Vancouver mais la faiblesse du dollar canadien, l'imposition locale et les mauvais choix stratégiques des dirigeants ont eu raison de la franchise, contrainte de déménager à Memphis en 2000. Aujourd'hui, Nash espère toujours un retour de la NBA à Vancouver qui, selon lui, a tout pour concurrencer certaines villes américaines.
« Ce serait génial. Je pense que ça peut marcher. Ce sera difficile mais je pense que ça peut fonctionner. Je pense que les leçons tirées de la première fois et le manque de certitudes pourraient vraiment bénéficier à cette cause. Toronto est une des plus grandes villes d’Amérique du Nord et Vancouver n’est pas vraiment à ce niveau. Mais je pense que c’est toujours une super communauté de sports et que c’est très viable, surtout si on prend en compte les villes défaillantes que nous avons en ce moment. »