Steven Adams allume Reggie Jackson dans son livre

Décidément, l'autobiographie de Steven Adams a l'air de valoir le coup. Après l'évocation de sa dépression et son "hommage" à Popovich, voici qu'il affiche Reggie Jackson.

Steven Adams allume Reggie Jackson dans son livre
Steven Adams a sorti une autobiographie qui a l’air de valoir le détour. Qu’il s’agisse de parler de sa dépression ou de raconter une anecdote (étrange) pour rendre un hommage (classe) à Gregg Popovich, le big man du Oklahoma City Thunder n’a pas peur de se livrer ou de lâcher les dossiers. Dans son livre, il n’hésite pas à égratigner son ancien coéquipier Reggie Jackson. Dans des extraits postés sur twitter, on comprend vite tout le bien qu’il pense de celui qui s’est barré finalement aux Detroit Pistons. Steven Adams évoque par exemple leur série de playoffs contre les Los Angeles Clippers, il y a quelques années. Dans le Game 5, le Oklahoma Thunder s’était imposé d’un point malgré un déficit de 7 points à 49 secondes du termes. Les Clippers étaient fous de rage après les arbitres à cause de décisions qui prêtaient à controverse. Comme une sortie donnée à OKC sur une balle que Reggie Jackson avait sortie. Mais ce qui prêtait à controverse pour Adams sur cette action, ce n’était pas le choix des arbitres :

« Reggie menait une contre-attaque en situation de trois contre un et il a choisi de jouer pour lui au lieu de la passer à KD ou Russ. Ça prêtait bien plus à controverse pour moi. »

Surtout, il relate comment la relation entre Reggie Jackson et le reste du Oklahoma City Thunder s’est dégradée. Et là encore, l’égoïsme du meneur était en cause :

« Quand Russ est revenu de blessure et a récupéré le poste de starter, Reggie n’était pas heureux. On le regardait en pensant ‘Tu dois être idiot pour penser sérieusement que tu devrais démarrer devant Russ.’ Mais c’est exactement ce qu’il pensait, et penser cela allait à l’encontre de tout ce que le Thunder était. Oui, nous nous combattions aux entrainements et on se battait pour les postes de titulaires, mais une fois que le vrai match commence, nous faisons tout ce que l’on attend de nous, peu importe si c’est beaucoup de choses ou peu.

Quand on s’est rapproché de la deadline des transferts, on savait que Reggie voulait partir. Et parce que nous savions qu’il voulait partir, nous voulions nous aussi qu’il parte. Pourquoi aurions nous voulu travailler tous les jours avec quelqu’un qui voulait être ailleurs ? Quand il a finalement été tradé aux Detroit Pistons, nous l’avons oublié assez rapidement parce que nous avions de nouveaux gars à accueillir dans l’équipe. » Le bouquin de Steven Adams a décidément l’air de valoir le coup.