"Je dois redevenir moi-même", raconte-t-il au Boston Globe. "J'ai regardé des anciennes vidéos, je ne jouais pas avec la même émotion. Je dois revenir à ça. Si j'arrive à le faire, j'ai le sentiment que je pourrais m'imposer dans cette ligue."Baladé de droite à gauche, Thomas Robinson ne souhaite s'en prendre qu'à lui-même.
"Je ne vais pas me poser en victime. Je ne suis pas arrivé en NBA avec la bonne mentalité. Ce n'est pas de la faute de Sacramento ou Houston. Ils ont fait ce qu'ils avaient à faire. Les Rockets ont fait un gros coup (en signant Dwight Howard) et si j'étais GM, j'aurais fait la même chose. Maintenant je suis à Portland et je vais de l'avant. J'essaye de regagner ma confiance."Avant ses débuts dans la ligue, Thomas Robinson affichait justement une grande confiance en lui. Le joueur expliquait notamment que le "vrai" numéro un de la draft c'était lui, et non Anthony Davis. Le néo-Blazer est aujourd'hui plus humble mais il s'est également forgé le caractère à force d'épreuves que les rookies de son standing n'ont pas l'habitude de traverser.
"J'ai une longue carrière devant moi et c'est ce qui me motive. J'ai traversé beaucoup de choses, j'essaye juste de redevenir celui que j'étais."Si Thomas Robinson explose, les Blazers auront vraiment fait un gros coup. Mais vraiment.