10 très bons jeunes joueurs NBA qui cartonnent en silence

Ces joueurs de 25 ans et moins passent pour la plupart sous les radars mais ils s’affirment comme des membres cruciaux de leur franchise respective.

10 très bons jeunes joueurs NBA qui cartonnent en silence

Mentions

PJ Washington (Charlotte Hornets)

La saison du rebond pour PJ Washington. Un peu en retrait l’an dernier, alors que son explosion était attendue, l’ailier de 24 ans profite du départ de Miles Bridges – que personne n’a signé après qu’il ait été accusé d’avoir frappé sa femme – pour retrouver du temps de jeu et regonfler ses stats. 16 points et 5 passes de moyenne. Mais bon, les Hornets sont nuls.

Austin Reaves (Los Angeles Lakers)

Le nouveau Alex Caruso des Lakers. Le rapprochement est un peu facile : un joueur blanc non drafté qui sort de nulle part et se fait sa place dans la rotation en jouant dur. Mais les profils sont tout de même un peu différents. Austin Reaves est plus porté sur l’attaque et son adresse extérieure est très précieuse pour Los Angeles. Il est tout simplement devenu l’un des joueurs les plus importants de la rotation derrière les trois stars.

Trey Murphy III (New Orleans Pelicans)

Un sophomore qui grimpe ! Trey Murphy III a surtout fait un départ bouillant avant de rentrer dans le rang. Il sort encore des performances très intéressantes par moment mais de manière plus irrégulière, selon les absents au sein de l’effectif des Pelicans. Il reste une gâchette capable de prendre feu à tout moment – 5 paniers primés lors d’une victoire récente contre Chicago – et un intérieur qui étire donc les lignes. De quoi étoffer encore un peu plus le banc d’une équipe décidément profonde.

10. Onyeka Okongwu (Atlanta Hawks)

Lui correspond parfaitement à cette définition de « passer sous les radars. » Son nom revient peu souvent dans les analyses ou les articles au sujet des meilleurs jeunes joueurs sur sa position. Ses statistiques sont même légèrement en baisse par rapport à la saison dernière. Même s’il apporte encore 8 points et 6 rebonds en seulement 19 minutes.

Pourtant, Onyeka Okongwu est peut-être le joueur qui va pousser Clint Capela vers la sortie à Atlanta. Il est moins fort que le Suisse, moins confirmé, moins expérimenté, mais les Hawks pourraient essayer de surfer sur la valeur de Capela en récupérant un asset de plus s’ils estimaient qu’Okongwu est prêt à assumer les responsabilités d’un titulaire. Un futur Mr. Double-double avant la fin de la saison.

9. De’Anthony Melton (Philadelphia Sixers)

Quelle super pioche pour les Sixers. Typiquement le genre de joueur obscur mais important que Daryl Morey sait trouver sur le marché. De’Anthony Melton était un membre sous-coté de la rotation des Grizzlies – et il leur manque ! – la saison dernière. Il est l’un des rares motifs de satisfaction à Philadelphia sur ce début de saison.

L’arrière apporte 11 points, 38% à trois-points, plus de 4 rebonds, plus de 3 passes et 2 interceptions en 27 minutes. C’est aussi un complément idéal des stars de l’équipe. Les soldats dans son style sont ceux qui peuvent faire gagner une franchise… à condition d’avoir les vrais leaders autour (ça, c’est moins sûr à Philly).

8. Bol Bol (Orlando Magic)

Son cas a déjà été mentionné cette semaine sur BasketSession.

En attendant Victor Wembanyama, Bol Bol révolutionne déjà le Magic

Un avant-goût de Victor Wembanyama, dans des proportions bien moins excitantes. Une version « wish », même si le terme est devenu trop réducteur. Le fils de Manute Bol est en train de se faire une vraie place au Magic, et donc en NBA, avec des skills rarement vus pour un joueur de sa taille.

7. Alperen Sengun (Houston Rocket)

C’est difficile de s’intéresser aux Rockets parce que ce n’est pas toujours kiffant de regarder le « two man show » de Jalen Green et Kevin Porter Jr. Mais derrière les deux scoreurs, il y a l’un des pivots les plus excitants de la ligue ! Alperen Sengun est sans doute, et c’est dingue, l’intérieur qui a le plus de moves dos au panier. De toute la NBA.

Il faut évidemment qu’il progresse en défense pour ne pas finir comme son compatriote Enes Kanter mais le Turc de 20 ans rapporte déjà presque 15 points et plus de 8 rebonds en en 26 minutes. Houston s’en sort d’ailleurs un peu mieux quand il est sur le terrain.

6. Grant Williams (Boston Celtics)

Il est déjà bien connu de la majorité des fans de basket après avoir été l’un des artisans du parcours héroïque des Celtics, finalement battus en finales NBA, la saison dernière. Quelques mois après, Grant Williams est encore plus précieux. Ses moyennes ne font pas lever les foules (9,8 points, 4,8 rebonds) mais l’ailier est solide et majeur au sein de la rotation de la meilleure équipe de la ligue.

Grant Williams peut rester un remplaçant ou un joueur de complément tout au long de sa carrière et quand même s’affirmer comme un basketteur de très grande qualité. Il a tout de ces « all around player » qui vont faire gagner leur équipe saison après saison. Les PJ Tucker, Trevor Ariza et compagnie. Difficile de l’imaginer terminer sans une bague.

5. Bones Hyland (Denver Nuggets)

Un joueur qui divise. Mais un joueur qui cartonne. Bones Hyland est taillé comme un sixième homme : petit mais pas meneur, sacré manieur de ballon, croqueur par moment, capable de prendre feu ou d’auto-saboter son équipe. Heureusement pour les Nuggets, il les tire plus souvent vers le haut que vers le bas.

Hyland est le facteur X de Denver à chacun de ses passages sur le terrain. Il est l’arme offensive en sortie de banc avec ses 15 points par match claqués en 21 minutes. Il joue à peine deux minutes de plus que l’an dernier et il plante cinq unités supplémentaires. Une vraie progression et un atout déjà important pour la franchise du Colorado, qui rêve d’aller le plus loin possible en playoffs.

4. Nic Claxton (Brooklyn Nets)

Le seul joueur des Nets avec Kevin Durant à vraiment faire une bonne saison. Nic Claxton est le pivot qui s’impose à Brooklyn, même s’il est parfois difficile de le faire jouer avec Ben Simmons. Mais ce n’est pas si grave. Il peut devenir une version plus offensive/moins défensive de Kevon Looney, si jamais l’Australien parvient un jour à se développer en un Draymond Green sous stéroïdes.

Claxton reste léger pour défendre certains pivots mais il est constant, il combine bien sur les picks-and-roll et il est efficace. 11,7 points à 72% aux tirs et 8,3 rebonds par match. Si Brooklyn avait plus de joueurs aussi solides et réguliers, les New-yorkais seraient dans le top-4 de la Conférence Est.

3. Jaden McDaniels (Minnesota Timberwolves)

Il n’a que 22 ans, il dispute sa troisième saison NBA mais il est peut-être déjà la clé pour Minnesota. Une responsabilité injuste pour un joueur qui évolue avec « quatre » All-Stars en puissance. Un rôle ingrat. Mais Jaden McDaniels le remplit à merveille et il est l’une des principales raisons de la montée en puissance récente des Timberwolves.

L’ailier très long est censé apporter du liant entre le backcourt et le frontcourt de son équipe. Il le fait avec son adresse extérieure en hausse (37%), sa taille, sa défense, sa mobilité et ses qualités athlétiques.

2. Kevin Huerter (Sacramento Kings)

LIGHT THE BEAM !!!! Les Kings ont pris pour habitude de balancer une lumière violette dans le ciel façon Star Wars après chaque victoire. C’est débile mais c’est drôle. Et s’ils le font souvent en ce moment, c’est parce que Kevin Huerter light le basket tous les soirs. Il est peut-être le meilleur shooteur de la ligue en ce moment.

Un temps comparé à Klay Thompson, le jeune arrière commence à se rapprocher de son modèle, au moins en attaque. Il tourne à quasiment 50% derrière l’arc alors qu’il prend plus de 7 tentatives par match ! Dingue. En plus, il n’est pas manchot balle en main. Sans être un grand créateur, Huerter reste un playmaker correct. Il n’a que 24 ans. Sacramento tient un joueur intéressant.

1. Devin Vassell (San Antonio Spurs)

La nouvelle star des Spurs. Le meilleur joueur d’une équipe certes assez faible mais au jeune noyau dur intéressant. Les Texans pratiquent un basket vraiment agréable à regarder. Et Devin Vassell est donc leur go-to-guy. Il n’a peut-être pas, sans doute pas, le potentiel d’un pur franchise player mais une trajectoire à la Khris Middleton tiendrait la route.

En attendant, il compile plus de 20 points, quasiment 4 rebonds et quasiment 4 passes. 48% aux tirs et 44% à trois-points. Il fait peu parler de lui mais c’est un sacré bon joueur. Il va falloir garder un œil du côté de San Antonio.