Les médias US peuvent-ils vraiment pousser Zion Williamson aux Knicks ?

Tomas Satoransky accuse certains médias américains de mettre la pagaille dans les franchises, en prenant pour exemple le cas Zion Williamson.

Les médias US peuvent-ils vraiment pousser Zion Williamson aux Knicks ?

Même si Milwaukee s’est adjugé un titre de champion magnifique en juillet dernier, la NBA reste une ligue à deux vitesses. Avec d’un côté les gros marchés – ceux qui raflent la mise lors de la Free Agency – et de l’autre les équipes des villes plus « petites » qui tentent tant bien que mal de monter sur pied un effectif capable de jouer le titre. Le problème, c’est qu’à l’exception de certains phénomènes (Giannis Antetokounmpo, Tim Duncan, etc.) ces organisations finissent souvent par perdre leur meilleur joueur. La menace plane déjà pour les New Orleans Pelicans avec Zion Williamson.

L’intérieur n’a joué que 85 matches depuis le début de sa carrière. Il est très fort mais il est encore tout frais à ce niveau. Et pourtant, les discussions autour de son avenir ont déjà pris de la place auprès des plus grands médias américains. Son amour prononcé pour le Madison Square Garden s’est traduit par des papiers sur son arrivée possible à New York. Au point d’en faire un vrai sujet.

Depuis, les rumeurs se multiplient. Et elles vont toutes dans le sens d’un départ de New Orleans, la franchise qui l’a drafté en première position en 2019. Zion Williamson serait (déjà) mécontent du boulot effectué par ses dirigeants qui ne l’auraient pas assez bien entouré. Ça n’a pas de sens. Les jeunes joueurs prennent généralement un peu plus de temps avant de se concentrer sur les actions de leur management. Surtout que le bonhomme a l’air plutôt humble, la tête au basket.

« J’ai le sentiment que certains médias américains veulent casser des équipes et créer des fausses histoires pour faire bouger les choses. Untel est insatisfait, untel veut partir. Souvent, la vérité est à mi-chemin. Ce n’est absolument pas vrai que Zion pense qu’il n’a pas assez de bons joueurs autour de lui. J’en suis convaincu », remarque Tomas Satoransky, nouvelle recrue des Pelicans.

Nous partageons l’avis du joueur tchèque. Il est clair qu’en termes de clics, en termes de produit marketing – et n’oublions jamais que la NBA, c’est D’ABORD du business – il est plus intéressant de retrouver une star aussi « bankable » que Zion Williamson au sein d’une équipe qui suscite autant d’engouement que les Knicks. Rien que le fait que d’évoquer son avenir là-bas et de spéculer sur son transfert provoque de l’audience.

Ça ne veut évidemment pas dire que toutes les rumeurs sont fausses. Il faut trier les sources, soulever les exagérations, etc. Mais la vraie question, est-ce que les médias peuvent aller jusqu’à faire dérailler un processus de décision juste avec la force des mots ? Peut-être pas. Mais ils ont certainement une influence, encore plus dans ce monde hyper connecté.

Après, au bout du compte, si Zion Williamson finit par quitter New Orleans un jour, ce sera peut-être aussi tout simplement par envie ou parce que les Pelicans n’auront pas su prendre les bonnes décisions pour le convaincre de rester en Louisiane.

Zion Williamson, déjà des menaces de quitter les Pelicans ?