Chris Mullin pense que la Free Agency moderne est néfaste pour le jeu

Pour Chris Mullin, la free agency moderne représente un grand danger pour le développement des équipes ainsi que pour leur alchimie

Chris Mullin pense que la Free Agency moderne est néfaste pour le jeu
Depuis quelques années, jamais la NBA n'avait connu autant de déménagements parmi les stars. Entre LeBron James, Kyrie Irving, Kevin Durant, Paul George, Russell Westbrook, Anthony Davis ou encore Kawhi Leonard, les plus grands acteurs de la ligue n'hésitent plus à changer de projet. L'été dernier, il y a eu une vraie folie autour de la Free Agency. Près de la moitié des joueurs étaient sur le marché. Et bon nombre d'entre eux ont changé de cap. Tous ces changements ne sont pas sans conséquences, notamment sur le jeu. Cette construction sur le court terme altère ce qui fait la grandeur des équipes, l'alchimie. Sans elle, impossible de penser au titre. Et c'est ce qu'a mis en avant Chris Mullin au moment d'être interrogé sur la qualité du jeu en NBA.

"La principale raison, c'est la free agency. Il n'y avait pas autant autant de mouvements chez les stars. Tu construisais autour de ces gars, tu y ajoutais des vétérans pour les aider. Le noyau restait le même, ce qui aidait à construire l'alchimie et le travail d'équipe."

Il faut dire qu'à l'époque de Chris Mullin, le procédé de free agency n'en était qu'à ses prémices. Il a fallu attendre 1988 pour voir le premier free agent non protégé, à savoir Tom Chambers qui est passé des Suns aux Sonics. La ligue avait créé une nouvelle règle afin qu'un joueur avec au moins 7 ans d'expérience NBA et deux contrats complets puisse signer où il le souhaite. Auparavant, il n'était possible de quitter son équipe que par le biais d'un trade. Huit ans plus tard, Shaquille O'Neal quittait Orlando pour les Lakers dans ce qui était alors le plus gros mouvement de l'histoire via la free agency.