Comment Stephen Curry arrive à épuiser les autres… sans se fatiguer

Stephen Curry n'est pas qu'une machine à shooter avec un handle léché. Il est aussi un athlète exceptionnel

N.SPar N.S | Publié  | BasketSession.com / MAGAZINES / Focus
Comment Stephen Curry arrive à épuiser les autres… sans se fatiguer
Stephen Curry restera dans l'histoire comme l'un plus grands meneurs. Peut-être même le numéro 2 derrière Magic. Et ça, il ne le doit qu'à sa force de travail. Le double MVP 2015 et 2016 répète sans cesse ses gammes pour atteindre un niveau proche de la perfection. Mais que serait-il sans une condition physique optimale ? Sans doute pas l'immense joueur qu'il est. Sauf que le Splash Bro partait lui avec des carences physiques par rapport aux autres. Petit, fluet, Stephen Curry a été étiqueté de la sorte pendant ses années lycée et à la fac. Il n'allait jamais devenir un montre physique. Alors il s'est réfugié dans le cardio pour faire la différence et épuiser ses adversaires. Sur le terrain, Curry est en mouvement permanent. Soit pour se démarquer, soit en dribblant, soit pour prendre des écrans. Que ce soit avec ou sans la balle, il est très rarement immobile. Un enfer pour les défenseurs. Mais il donne surtout l'impression de ne jamais être épuisé. Logique puisqu'il s'est façonné depuis des années pour ne pas avoir à tirer la langue en plein match. Depuis 2011 en réalité, moment où il débute sa collaboration avec un spécialiste particulier, Brandon Payne. Ce dernier s'occupe en effet de l'efficacité neurocognitive. On voit souvent des vidéos de Stephen Curry enchaîner les tirs à trois points sans exercice physique. Ce n'est que la partie visible puisqu'il se soumet à d'importantes charges de travail pour repousser ses limites au niveau du souffle. Lors de séances de tirs plus poussées, il sprinte sur le terrain entier entre chaque tir (10 au total). Et il doit réaliser l'exercice avec une réussite et un temps imparti. Mais le plus intéressant est sans doute sa technique de récupération. Lorsqu'il est au repos, il s'allonge et met des sacs de sable sous sa cage thoracique afin de faire travailler son diaphragme. Ce qui lui permet de faire baisser son rythme cardiaque plus rapidement. Pas étonnant de le voir réussir des tirs clutch après 36-38 minutes d'effort alors que les autres peuvent avoir les mains sur les genoux. Les 62 points de Stephen Curry 
Afficher les commentaires (0)
Atlantic
Central
Southeast
Pacific
Southwest
Northwest